Mars - avril 2025 1 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Chers lecteurs, Nous avons le plaisir de vous présenter le deuxième bul- letin d’informations de l’année 2025, réalisé par la cellule de communication de l’Agence de Développement Mu- nicipal (ADM). Ce support, conçu pour être accessible, vous propose un aperçu des événements marquants qui ont animé le quotidien de nos équipes internes et de nos partenaires. Dans cette édition, les actualités mettent en avant les ini- tiatives et les dynamiques territoriales les plus mobilisa- trices, ainsi que les défis liés à nos initiatives et projets de développement. C’est l’occasion, avec le PACASEN, de revenir sur les éléments saillants de la mission de terrain réalisée par l’équipe. En outre, dans le cadre du PACASEN, un focus sera fait sur un important atelier de partage des résul- tats d’une étude sur l’intégration de la dimension du cli- mat dans la planification territoriale. Dans ce numéro, la séance de travail avec la délégation de la Commission de l’Aménagement du Territoire de l’Assemblée natio- nale et notre Agence y figure en bonne place. L’essentiel des échanges à portée stratégique a essentiellement été orienté sur les mécanismes de financement des collectivi- tés territoriales. La question de la gestion des eaux fluviales a été bien positionnée avec la visite de terrain à Keur Massar impli- quant les représentants de la Banque mondiale et l’équipe de coordination du PROGEP. Dans cette foulée, la ren- contre à valeur prospective d’une gestion prévisionnelle des inondations, dans le cadre de l’hivernage 2025, a fait l’objet d’un traitement approprié. C’est avec un grand plaisir que ce numéro revient sur le volet social avec la gestion du départ à la retraite de cer- tains de nos collaborateurs, après de bons et loyaux ser- vices rendus à l’Agence. Nous vous souhaitons une lecture agréable et vous encou- rageons à diffuser largement ce bulletin dans vos réseaux. Les échos de l’ADM AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Bulletin bimensuel Mars - avril 2025 Agence de Développement Municipal Note de la rédaction Séance de travail Assemblée Nationale–ADM : au menu, le financement des territoires 4 Suivi des travaux du PROGEP 2 : partenaires et acteurs saluent l’impact du projet 5 20 collèges et lycées construits d’ici 2027 par le projet ADEM 2 6 PACASEN : trois nouvelles infrastructures sanitaires inaugurée à Tamabacounda 8 L’ ADM dit merci et au revoir à Oumy Leye Ndoye et Marie Ndaw 9 Mission de suivi du PACASEN : l’ ADM accentue son leadership dans l’ appui aux communes 10 Renforcement de la collaboration entre l’ARCOP et l’ADM : vers un renforcement du dispositif du secteur privé local 11 Keur Massar : vers la création d’un cadre de concertation pour la valorisation des eaux pluviales et la création d’emplois 13 Le Ministre - Conseiller Mounirou Ndiaye reçu à l’ Agence de Développement Municipal 15 PACASEN : les acteurs des collectivités territoriales outilles face aux défis climatiques 16 AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE A DIOUGOP : L’ ADM valide une nouvelle approche de gestion 18 L’ ADM renforce les capacités des parties prenantes en gestion environnementale et sociale du PROGEP II 20 Une étude de référence de l’ Adm ouvre la voie à l’intégration du climat dans la planifi- cation territoriale 21 Visite du ministre Moussa Bala Fofana à Tambacounda : des infrastructures réalisées grâce au PACASEN 23 SERRP : l’ ADM réfléchit sur un plan de pérennisation des réalisations 25 Sommaire Mars - avril 2025 4 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Séance de travail Assemblée Nationale–ADM : au menu, le financement des territoires Le lundi le 17 mars, entre la délégation de la Commis- sion de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme, de l’Habitat, des Infrastructures et des Transports de l’Assemblée nationale du pays et l’Agence de Déve- loppement municipal dirigée par le Dr Mamouth Diop, un consensus fort milite en faveur de l’exploitation judicieuse du savoir-faire de l’Agence en matière de crédit municipal. Occasion saisie, dans les locaux de l’ADM, par les différents acteurs de mettre en exergue les enjeux et opportunités du développement territorial, tout en soulignant l’importance d’une coopération ren- forcée entre l’ADM et d’autres institutions publiques, y compris le Parlement. Dr Mamouth Diop, le Directeur général de l’ADM, a ouvert officiellement la rencontre en exprimant « sa satisfaction face à cette initiative novatrice qui devrait apporter une contribution significative à l’aménage- ment du territoire ». Dans son discours, il a souligné l’importance d’un cadre réglementaire et institutionnel solide pour mettre en œuvre efficacement les politiques relatives à l’aménagement du territoire et à la décen- tralisation. Dr Diop a insisté sur le fait que la coopéra- tion entre l’ADM et le Parlement était « cruciale pour atteindre ces objectifs communs ». Au cours de la visite, Dr Mamouth Diop a mis en lu- mière l’intervention spécifique de l’ADM et ses projets et programmes réalisés ou en cours en développement ur- bain et municipal. Il a mentionné que « l’ADM intervient à l’échelle nationale et agit ainsi comme un partenaire privilégié des collectivités territoriales et met en œuvre de nombreux projets et programmes de développement urbain et territorial» soutenus par l’Etat et ses parte- naires au développement. Parmi les programmes mentionnés, on retrouve le Pro- gramme d’Appui aux Communes (PAC), le Programme d’équipement des Collectivités Locales (PRECOL), le Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’Adaptation au changement climatique (PROGEP1 et PROGEP2), ainsi que d’autres initiatives telles que le Programme d’Appui aux Communes et de Agglomérations du Sénégal (PA- CASEN), le PPCS (Projet de Protection côtière à Saint- Louis), le SERRP (le Projet de Relèvement d’urgence et de Résilience à Saint-Louis). Dr Diop a également souligné l’importance pour l’ADM d’explorer de nouvelles échelles d’intervention, tout en tenant compte des spécificités des territoires. Il a mis en avant le concept de «pôle territoire» comme un nouvel axe d’intervention pour l’agence. Cette décision stra- tégique, qui provient des plus hautes autorités du pays, nécessite une réflexion approfondie pour déterminer la meilleure manière d’intégrer cette approche dans les initiatives de l’ADM. Mars - avril 2025 5 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Suivi des travaux du PROGEP 2 : partenaires et acteurs saluent l’impact du projet Le mardi 18 mars 2025, une visite de chantier a été organisée à Keur Massar pour s’enquérir des travaux réalisés dans le cadre du Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’Adaptation au Changement climatique (PROGEP 2). Cette mission a mobilisé des représen- tants de la Banque mondiale, de l’équipe de coordi- nation du PROGEP, ainsi que d’autres acteurs clés im- pliqués dans ce projet innovant. Pour rappel, le PROGEP 2 vise à réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar et à améliorer la capacité de planification et de gestion intégrées des risques d’inondation dans certaines villes sénégalaises. Cette visite à Keur Massar a eu lieu en marge de la mission d’appui à la mise en œuvre, qui s’est tenue du 17 au 21 mars 2025. Elle avait pour objectif principal d’évaluer les progrès réalisés dans le cadre du PRO- GEP 2, de discuter des défis rencontrés et de planifier les prochaines étapes du projet. Les résultats attendus du PROGEP 2 vont au-delà d’un simple contrôle amélioré des eaux pluviales, soutient-il. En effet, le projet intègre également les enjeux liés au changement climatique et à la durabilité dans la pla- nification et la gestion urbaine. Ainsi, il avance que ce projet « comprend entre autre des activités de planifi- cation et de gestion urbaine intégrée, de réformes lé- gislatives et réglementaires, ainsi que de la promotion de bonnes pratiques pour une gestion urbaine résiliente et durable ». Lors de la visite des travaux à Keur Massar, les repré- sentants de la Banque mondiale ont exprimé leur satis- faction quant à l’état d’avancement des réalisations du PROGEP 2. Ils ont cependant souligné certains aspects cruciaux liés à la construction des salles de classe, in- sistant sur le respect des normes de sécurité et de du- rabilité. Également ont-ils insisté sur l’importance d’une communication efficace concernant les réalisations du PROGEP 2 afin d’accroître sa visibilité. Unité 9 après les travaux bassin et PIC AVANT APRES Mars - avril 2025 6 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Le PROGEP 2 est considéré comme un modèle de gestion durable des ressources en eau pour d’autres régions confrontées à des défis similaires. Les repré- sentants de la Banque Mondiale ont mis l’accent sur « l’importance d’une gestion intelligente et durable des ressources naturelles pour faire face aux impacts du changement climatique ». Ils ont souligné que le PRO- GEP 2 était un « exemple concret de ce qui peut être ré- alisé grâce à des partenariats solides et bien orientés ». 20 collèges et lycées construits d’ici 2027 par le projet ADEM 2 Cette mission de terrain a permis de mettre en lumière les avan- cées notables des travaux du PROGEP 2 et de favoriser un dia- logue constructif sur les prochaines étapes du projet. Les représentants de la Banque mondiale ont expri- mé leur confiance quant à l’impact significatif sur le cadre de vie des populations en réduisant les risques d’inondations conformément à l’axe 3 de la SND Sénégal 2050 (Aménagement et Développement durables). Ils ont réaffirmé leur vo- lonté de soutenir continuellement le PROGEP 2 afin d’assurer sa réussite à long terme. Conçu pour améliorer la qualité du capital humain et réduire les inégalités au Sénégal, le projet vise à renforcer l’accès à un ensei- gnement public de qualité dans les zones péri-urbaines des régions de Dakar, Thiès et Kaolack. Il aspire à offrir aux élèves une alternative fiable et de qualité pour leur édu- cation, grâce à des infrastructures scolaires adéquates. Une réunion de cadrage a été te- nue le 20 mars, sous la présidence de Baye Oumy Gueye, Secrétaire général de l’Agence de Dévelop- pement municipal(ADM) L’objectif de cette réunion se si- tue dans la maîtrise des éléments essentiels concernant la mise en œuvre du Projet d’Appui au Dé- veloppement de l’Enseignement Moyen (ADEM2). Les principaux acteurs du projet ont échangé sur les modalités de la coordination entre les différentes parties pre- nantes du projet, de sa gestion, du plan d’action, de l’état des marchés en cours et des modalités de finan- cement. Le projet prévoit la construction de nouveaux établissements scolaires, ainsi que l’extension et la réhabili- tation des infrastructures existantes. Au total, vingt (20) collèges et ly- cées seront concernés par cette opération. La finalité est de fournir des infrastructures scolaires mo- dernes, accessibles et adaptées aux besoins des élèves. Signé en mai 2021, le projet ADEM2 est mis en œuvre par l’Adm, qui, en collaboration avec le Ministère de l’Éducation nationale du Sénégal, est chargée de super- viser et de coordonner les activités. Ainsi, l’Adm joue un rôle clé dans l’exécution efficace du projet, en s’assurant que les objectifs définis Mars - avril 2025 7 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL soient atteints dans les délais im- partis. Le financement du projet ADEM2 s’élève à 15 millions d’euros, s’opère par transfert progressif, avec une date limite du solde fi- nal fixé au 30 avril 2027. Les res- sources soutiendront la construc- tion, l’extension et la réhabilitation des établissements scolaires, ainsi que l’équipement nécessaire. Dans un contexte d’opérationnali- sation de l’Axe capital humain de l’Agenda national de Transforma- tion, le suivi du projet ADEM2 est crucial pour garantir une mise en œuvre efficace et atteindre les ré- sultats escomptés. En tant que partenaire financier majeur, Agence Française de Dé- veloppement (AFD) veille à ce que les ressources soient utilisées de manière transparente et que les activités soient réalisées confor- mément aux objectifs convenus. Le suivi permet également d’identifier d’éventuels problèmes ou retards, et d’apporter les ajustements né- cessaires pour assurer le succès du projet. Ainsi, ADEM2 représente un pro- jet ambitieux visant à améliorer l’accès à un enseignement moyen et secondaire de qualité au Sé- négal, notamment dans les zones péri-urbaines. Grâce à la construc- tion, l’extension et la réhabilitation d’établissements scolaires, le pro- jet contribuera à réduire les iné- galités en matière d’éducation, tout en fournissant aux élèves des intrants qualitatifs, notamment des infrastructures modernes adaptées à leurs besoins éducatifs. Mars - avril 2025 8 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Le ministre de la Santé et l’Action sociale, Ibrahima Sy, a procédé le 23 mars 2023, à l’inauguration de deux postes de santé et d’une maternité dans le district sanitaire de Tambacounda. Accompagné du gouverneur de la région Guedj Diouf, du préfet du département de Tambacounda et du maire de la ville Papa Banda Dieye, le mi- nistre de la Santé et de l’Action sociale a inauguré la maternité du Poste de santé de Afia et à l’ouver- ture officielle du Poste de santé des Abattoirs réali- sé par la mairie de Tambacounda dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’appui aux com- munes et agglomérations du Sénégal (Pacasen). Ibrahima Sy a lancé symboliquement par la suite la mise en service du Poste de santé de Médinacoura dont une partie de la réalisation a été assurée par la mairie de Tambacounda. “C’est une grande joie pour moi d’être à Tamba- counda pour inaugurer une maternité parce que vous savez dans le nouveau référentiel des poli- tiques publiques, la réduction de la mortalité ma- ternelle, néonatale et infantile a été inscrit comme priorité absolue” a-t-il déclaré après avoir inaugu- ré la maternité de Afia. Le ministre a remercié le maire de Tambacounda pour son engagement ayant conduit à la mise en place de cette maternité qui contribuera à relever le niveau du plateau technique et médical dans le district sanitaire de Tambacounda. Ibrahima s’est également réjoui de la mise en ser- vice de ces infrastructures sanitaires et a promis de soutenir le district sanitaire en termes d’équi- pements pour améliorer la prise en charge des populations. “Mon souhait, c’est qu’on en fasse un bon usage. Le Ministère de la Santé et de l’Action sociale va apporter sa contribution en termes d’équipements et de personnels médical pour faciliter la prise en charge des populations”, a promis M. Sy. PACASEN : trois nouvelles infrastructures sanitaires inaugurée à Tamabacounda Mars - avril 2025 9 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL L’ ADM dit merci et au revoir à Oumy Leye Ndoye et Marie Ndaw Après plusieurs années de bons et loyaux services au sein de l’Agence de Développement municipal (ADM) Mme Oumy Leye Ndoye et Marie Ndaw sont admises à faire valoir leurs droits à la retraite. Pour célébrer les multiples services rendus à l’ADM, un pot de départ a été organisé afin de magnifier leurs parcours professionnels exemplaires. Le Directeur général de l’ADM, Dr Mamouth Diop, ac- compagné de l’ensemble du personnel, a mis à profit cette rencontre pour louer leurs sens des responsabili- tés, leur dévouement et leurs valeurs morales qui ont marqué leur passage au sein de l’institution. Cette cérémonie conviviale a permis de retracer leurs contributions significatives au développement de l’agence et de leur témoigner la reconnaissance de toute l’équipe pour leurs années d’engagement. Mars - avril 2025 10 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Mission de suivi du PACASEN : l’ ADM accentue son leadership dans l’ appui aux communes Une importante mission d’appui conjointe réunissant le Gouvernement du Sénégal, la Banque mondiale et l’Agence Française de Développement (AFD) vient de s’achever à Dakar après cinq jours de travaux intensifs. Cette délégation, mobilisée du 3 au 7 mars, a passé au crible les avancées du Programme d’appui aux Com- munes et Agglomérations du Sénégal (Pacasen). La délégation, conduite par Jonas Parby, Spécialiste principal en développement urbain à la Banque mon- diale, a mené une évaluation approfondie des diffé- rentes composantes du programme. «À vingt-deux mois de sa clôture prévue le 31 décembre 2026 et après sept mois de mise en vigueur du Financement Addition- nel activé en septembre dernier, le Pacasen entre dans une phase décisive», a déclaré M. Parby. Cette phase cruciale se caractérise notamment par «le démarrage d’activités clés liées à l’introduction de nou- velles exigences climatiques et l’impératif de maintenir sa trajectoire et de confirmer les acquis», a-t-il précisé. Les experts ont salué plusieurs avancées significatives, dont l’inscription des enveloppes programmées dans la Loi de Finances Initiale 2025, ainsi que les résultats encourageants de l’évaluation de performance 2025 des Collectivités Territoriales. Sous la houlette du Directeur général de l’Agence de Dévelopement municipal (ADM), Dr Mamouth Diop, la mission a rencontré plusieurs autorités de premier plan, notamment le ministre de l’Environnement, le secrétaire général du Ministère de l’urbanisme, des collectivités territoriales et de l’aménagement des territoires , ain- si que le directeur du Budget. Les maires de plusieurs communes bénéficiaires, dont Yoff, Golf Sud et Gueule Tapée, ont également pu exposer leurs attentes et défis. L’évaluation portait sur plusieurs axes prioritaires : l’exa- men des recommandations issues de la précédente mis- sion, l’analyse des Indicateurs Liés aux Décaissements (ILD), la conformité aux normes environnementales et sociales, ainsi que la gestion fiduciaire du programme. À l’issue de ces travaux, la mission a formulé une série de recommandations destinées à optimiser cette phase additionnelle du Pacasen. Ces mesures visent à renfor- cer l’efficacité des investissements dans les collectivités territoriales et à accélérer la mise en œuvre des projets d’infrastructures locales. Le Pacasen, programme phare du gouvernement séné- galais en matière de décentralisation, bénéficie d’un fi- nancement additionnel qui devrait permettre d’étendre son impact auprès des populations locales jusqu’à fin 2026. Mars - avril 2025 1 1 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Renforcement de la collaboration entre l’ARCOP et l’ADM : vers un renforcement du dispositif du secteur privé local Le Programme d’Appui aux Com- munes et Agglomérations du Séné- gal (PACASEN) valorise dans ses méthodes d’intervention, l’équité et la transparence dans l’accès aux marchés publics. Conformément aux orientations définies dans la mise en œuvre de l’Agenda natio- nal de Transformation, où la trans- parence a été érigée en principe de travail, l’Équipe du PACASEN a effectué une visite de travail avec le Directeur général de l’Autorité de Régulation de la Commande Pu- blique (ARCOP), le mardi 18 mars 2025. Cette rencontre a permis au Coordonnateur du PACASEN de saluer la performance de l’ARCOP dans l’atteinte de ses objectifs, no- tamment en matière d’audit et de renforcement des capacités des différentes cibles. Depuis la nomination du Dr Mous- tapha DJITTE à la direction de l’ARCOP, plusieurs initiatives d’op- timisation ont été proposées pour renforcer l’impact et l’efficacité du programme. Dans son intervention, le Dr Mous- tapha DJITTE, a présenté sa nou- velle vision stratégique concernant l’accompagnement et l’implication forte du secteur privé local dans le cadre de la gestion des marchés publics, conformément aux orien- tations définies par les nouvelles autorités. M. BOCOUM a précisé que si l’ARCOP avait initialement pour mission d’assurer l’audit, Mars - avril 2025 12 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL l’accompagnement et la forma- tion, l’orientation évolue désormais vers une approche plus intégrée de développement territorial. Sous ce rapport, le PACASEN s’engage ainsi à collaborer étroitement avec ses partenaires et l’État pour im- planter des bureaux d’appui dé- diés au développement du secteur privé local. M. Mansour BOCOUM, Coor- donnateur du PACASEN, a sou- ligné l’importance de la synergie entre les deux institutions. Il a ex- primé « sa reconnaissance pour la disponibilité et l’adaptabilité dont fait preuve l’équipe de l’ARCOP, dans le cadre de l’appui-conseil formulé ». Les échanges ont por- té principalement sur la revue en profondeur de la convention qui unit l’ARCOP et le PACASEN, ainsi que sur les perspectives d’amé- lioration du programme, avec en toile de fond, une amélioration du protocole qui encadre leur colla- boration. Dans cette foulée, M. BOCOUM a mis en avant l’accompagnement du PACASEN à l’État du Sénégal, par le biais du ministère en charge des collectivités territoriales, pour la mise en oeuvre de la réforme de décentralisation, notamment la mise en place des pôles terri- toriaux. Le programme y joue un important rôle de réflexion straté- gique et d’animation des différents travaux en vue de la mise en place desdits pôles, sous le couvert de l’Agence de Développement mu- nicipal (ADM). Il a assuré que toutes les initiatives relatives aux pôles territoriaux bénéficieront du soutien du PA- CASEN, en lien avec sa mission. L’ambition première du programme est d’accroître les ressources des collectivités territoriales et de ren- forcer leur capacité à délivrer des services sociaux essentiels, favori- sant ainsi un développement endo- gène et durable des territoires. Le PACASEN, piloté par l’Agence de Développement municipal (ADM) sous la tutelle du Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires (MUCTAT), est prin- cipalement financé par l’instru- ment PforR (Programme pour les Résultats). Ce mécanisme s’avère particulièrement adapté pour, d’une part, allouer des subven- tions conditionnelles aux collecti- vités territoriales et, d’autre part, soutenir des réformes structurelles visant à consolider leurs capaci- tés à fournir des infrastructures et des services sociaux de base. Cet outil innovant, déployé pour la première fois au Sénégal, permet d’instaurer un système d’incitation fondé sur les résultats. Mars - avril 2025 13 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Keur Massar : vers la création d’un cadre de concertation pour la valorisation des eaux pluviales et la création d’emplois Dans le cadre des préparatifs de l’hivernage 2025, une importante réunion d’information s’est tenue mer- credi dernier à Keur Massar, sous l’égide du Préfet du Département, Babacar Ndiaye. Cette rencontre, qui a réuni les principaux acteurs concernés par la problé- matique des inondations et de la résilience urbaine, no- tamment l’ensemble des maires, délégués de quartiers et associations locales, visait à présenter les interven- tions prévues dans le cadre du Projet de gestion des eaux pluviales et d’adaptation au changement clima- tique (PROGEP2). Lors de cette assemblée, le Directeur général de l’Agence de Développement Municipal–ADM Séné- gal, Dr Mamouth Diop, a proposé la création d’un cadre de concertation impliquant toutes les parties prenantes, avec un double objectif : valoriser les eaux pluviales et générer des emplois locaux. Cette pro- position a eu un écho favorable auprès des différents participants. Plusieurs objectifs ont été atteints, notamment la sensi- bilisation des parties prenantes sur les investissements et le dispositif à mettre en place pour la gestion de l’hi- vernage 2025, particulièrement dans les zones où les travaux n’ont pas encore démarré. La rencontre a également permis d’améliorer la com- préhension du PROGEP2 par les partenaires du projet. Elle a surtout facilité la création des conditions pour une implication effective de tous les acteurs concernés, ainsi que le recueil de leurs perceptions, avis, attentes et recommandations. Pour faire face aux inondations récurrentes et y appor- ter une solution durable, le Gouvernement du Sénégal a obtenu un financement substantiel. La Banque mon- diale a accordé un financement initial de 155 millions de dollars US, complété par un financement addition- nel de 135 millions de dollars US. Le Fonds nordique de développement (FND) a également contribué avec un don de 7 millions d’euros pour la mise en œuvre de cette deuxième phase du projet. Perspectives pour l’hivernage 2025 Le PROGEP2, piloté par l’Adm, s’inscrit dans l’Axe 3 de la Stratégie Nationale de Développement (SND) horizon 2050. Il vise à réduire les risques d’inonda- tion dans les zones périurbaines de Dakar et à proté- ger les populations vivant dans les zones vulnérables. Cette ambition sera réalisée grâce à une combinaison de mesures infrastructurelles et non infrastructurelles, Mars - avril 2025 14 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL destinées à améliorer la gestion des eaux pluviales et de l’espace urbain. À Keur Massar, le PROGEP2 a déjà permis des avan- cées significatives. Plus de 35 000 mètres linéaires de collecteurs primaires et secondaires ont été réalisés, ainsi qu’une dizaine de bassins de stockage et plus de 30 000 mètres linéaires de voiries en pavé dans les bassins versants de Mbeubeus et Mbao. Ces aména- gements protègent désormais plus de 900 hectares et permettent de drainer efficacement les eaux pluviales de plusieurs quartiers. Pour la saison des pluies à venir, les travaux se poursui- vront dans le reste des bassins versants de Mbeubeuss et Mbao, avec l’objectif de réduire substantiellement les risques d’inondation et d’améliorer le cadre de vie des habitants. Parallèlement aux chantiers en cours, un dispositif de pompage sera mis en place pour drainer la par- tie amont du bassin versant de Mbao et prévenir tout risque d’inondation dans cette zone particulièrement vulnérable. Mars - avril 2025 15 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Le Ministre - Conseiller Mounirou Ndiaye reçu à l’ Agence de Développement Municipal Le Professeur Elhadji Mounirou Ndiaye, Mi- nistre–Conseiller et chef du Bureau du suivi et d’évaluation des poli- tiques et programmes publics à la Présidence, a été reçu ce lundi 14 avril par le Directeur général de l’Agence de Développement Munici- pal–ADM Sénégal, Dr Mamouth Diop, dans les locaux de l’agence. Cette rencontre a per- mis aux deux respon- sables d’échanger sur les différents projets et programmes pilotés par l’ADM, mais également d’explorer les possibili- tés de partenariat sus- ceptibles de contribuer à la transformation sys- témique du Sénégal. Au cours de cette visite, le Professeur Ndiaye a tenu à saluer les grandes réalisations de l’ADM et a recommandé une communication plus sou- tenue afin de valoriser et capitaliser ces acquis. En réponse, le Directeur général de l’ADM a ras- suré le ministre conseiller en réaffirmant sa vision pour l’agence : «Toutes les ressources mobili- sables devraient prendre en charge, entre autres, des actions stratégiques, à portée locale et natio- nale voire sous-région ale. Elles devront s’ins- crire dans le prolonge- ment du cœur de métier de l’ADM, adossé à un financement du déve- loppement intégré et durable pour des Collec- tivités territoriales homo- gènes et compétitives», a déclaré Dr Diop. Il a également ajouté que «l’ADM va davan- tage consolider sa posi- tion de partenaire de ré- férence des Collectivités territoriales autour des thématiques du dévelop- pement urbain». Cette rencontre s’inscrit dans une dynamique de renforcement des syner- gies entre les différentes institutions publiques pour accompagner ef- ficacement le dévelop- pement territorial au Sénégal. Mars - avril 2025 16 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Une série d’ateliers de formation portant sur la dimension climatique est organisée au profit des agents et élus locaux. Ces formations visent à ren- forcer les capacités des collectivités territoriales (CT) en leur dotant d’outils spécifiques sur les en- jeux climatiques, un pilier essentiel du développe- ment durable local. Sous la coordination du Centre national de la Fonction Publique Locale et de la Formation (CNFPLF) et avec l’appui de la Direction du Chan- gement climatique, de la Transition écologique et des Financements verts, ces sessions entrent dans le cadre de la mise en œuvre du Financement ad- ditionnel du Programme d’Appui aux Communes et Agglomérations du Sénégal (PACASEN). «Ces sessions permettent aux CT de mieux inté- grer les dimensions climatiques dans la planifica- tion et la gestion de leurs projets. Une diversité de thématique a été notée au cours des sessions facilitant aux participants une bonne compréhen- sion des enjeux climatiques au sein des territoires. Qu’il s’agisse de la compréhension des concepts fondamentaux liés au changement climatique, des aspects de la gouvernance climatique à l’échelle locale, de l’analyse dynamique de la vulnérabilité et les stratégies d’adaptation, de l’intégration des enjeux climatiques dans les évaluations environ- nementales et sociales et des mécanismes diver- sifiés de financement climatique a expliqué Mme Marie Ndiaye, Responsable de la Formation du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation (CNFPLF). La première phase a concerné les représentants des communes notamment les secrétaires muni- cipaux et les points focaux Gestion Environne- mentale et Sociale, notamment les communes de Saly-Portudal, Pout, Nguékokh, Kayar, Mékhé, Thiadiaye, Joal-Fadiouth, Mboro et Thiès-Nord. Soutenu conjointement par la Banque mondiale et l’AFD–Agence Française de Développement, le PACASEN poursuit un double objectif, tant dans sa version initiale que dans son financement ad- ditionnel : augmenter substantiellement le finan- cement des collectivités territoriales urbaines et améliorer leur performance dans la gestion des investissements publics locaux. PACASEN : les acteurs des collectivités territoriales outilles face aux défis climatiques Mars - avril 2025 17 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL Le renforcement des capacités des collectivités territoriales constitue l’un des piliers fondamen- taux du programme, représentant «une contri- bution clé à la réalisation de l’objectif de déve- loppement de l’opération», selon les documents officiels du programme. Cette initiative ambitieuse vise également à «sti- muler le développement de centres urbains qui deviendront de véritables ‘hubs’ de croissance économique», tout en expérimentant une ap- proche innovante basée sur la performance, sus- ceptible d’être répliquée dans toutes les collecti- vités territoriales du Sénégal. Une formation spécialisée sur les enjeux clima- tiques Les actions de formation du programme sont pilotées par le Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation (CNFPLF) à travers sa Direction de la Formation, garantissant ainsi une expertise pédagogique adaptée aux besoins des participants. Pour la mise en œuvre des actions spécifiques de renforcement de capacités relatives au chan- gement climatique, la Direction du Changement climatique, de la Transition écologique et des Fi- nancements verts (DCCTEFV) a été désignée pour concevoir et conduire les sessions de formation auprès des collectivités territoriales bénéficiaires. Les collectivités sont catégorisées à différents niveaux selon leurs besoins spécifiques et les priorités identifiées dans les Plans annuels de renforcement de capacités des communes et agglomérations (PARCA), permettant ainsi une approche séquentialisée du développement des compétences. Vers une performance territoriales durable Contribuant à l’atteinte d’un des indicateurs de performance du PACASEN, ces formations favo- risent une meilleure planification des investisse- ments publics, dans un contexte où la transition écologique devient un levier central de déve- loppement. Grâce à cette initiative, le PACASEN participe activement à la construction de territoires intel- ligents, inclusifs et résilients, à l’horizon 2050. Des résultats significatifs depuis 2019 Le volet formation occupe une place centrale dans le PACASEN depuis son lancement. 2 637 élus et agents municipaux ont été formés dans divers domaines stratégiques depuis 2019. Dès sa première année de mise en œuvre, toutes les Collectivités territoriales (CT) ont bénéficié, chacune, de trois sessions de formation sur des thématiques ciblées leur permettant d’atteindre les Conditions minimales obligatoires et les Indi- cateurs de performance fixés par le programme. Cette nouvelle formation sur les changements climatiques représente une étape supplémen- taire dans le renforcement de la gouvernance locale face aux défis environnementaux majeurs du XXIe siècle au Sénégal. Une formation en phase avec Sénégal 2050 Cette démarche s’inscrit pleinement dans la vi- sion stratégique Sénégal 2050, notamment son axe 3 qui vise le renforcement du capital humain et la promotion de l’équité sociale. En dotant les collectivités d’une meilleure compréhension des risques et opportunités liés au climat, le PA- CASEN soutient une gouvernance locale proac- tive et résiliente. En complément, des programmes de formation visent à renforcer les aptitudes des jeunes bé- néficiaires dans divers métiers, notamment le BTP, l’électricité, le froid industriel, la pâtisserie, la couture, la coiffure, la transformation halieu- tique, l’agriculture et les arts décoratifs. Mars - avril 2025 18 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL L’Agence de Développement municipal (ADM) a or- ganisé à Saly un atelier de trois jours pour valider la nouvelle stratégie de gouvernance et de gestion des projets d’investissements communautaires (PIC), des projets socioéconomiques (PROSE) et des équipements collectifs (EC) du Projet de Relévement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP). Les parties prenantes présentes à cette rencontre ont salué l’approche inclu- sive et participative du projet. Dans le cadre du SERRP, la restauration des moyens de subsistance des populations relogées au site défini- tif occupe une place centrale. Cette initiative offre aux personnes relogées à Diougop la possibilité de déve- lopper des projets socioéconomiques générateurs de revenus qui améliorent considérablement leur niveau de vie. « La restauration des moyens de subsistance des fa- milles relogées à Diougop initiée par le Projet SERRP se traduit par la mise en œuvre de projets socioéco- nomiques multi-filières et des projets d’investissement communautaires favorisant un accès aux services es- sentiels pour un développement économique local », a souligné Pierre Coly, Directeur de Renforcement des Capacités Institutionnelles et du Développement des Compétences. Depuis 2021, plusieurs PROSE ont été lancés en faveur des jeunes et des femmes dans des filières structurantes comme le mareyage, la transformation halieutique, la couture, la coiffure, le maraîchage et la centrale d’achat, sous la supervision de la Mission de Facilita- tion Sociale et du personnel de l’ADM. Renforcement des competences et formation professionnelle À travers le PROSE FAIS, 200 jeunes issus des familles sinistrées réinstallées sur le site et des familles affectées de la Langue de Barbarie ont bénéficié d’une formation technique auprès des structures partenaires (CFP, CRFP, CIPA). Ils recevront également un encadrement et un suivi d’insertion professionnelle avec la Chambre des Métiers. L’objectif est de favoriser leur intégration dans les corps de métier établis par les PROSE ou d’encou- rager l’auto-emploi. Des infrastructures communautaires pour un meilleur accès aux services essentiels En parallèle des projets socioéconomiques, le SERRP a entrepris la mise en place d’infrastructures communau- taires et d’équipements collectifs pour faciliter l’accès des résidents aux services essentiels. Ces infrastructures AMELIORATION DES CONDITIONS DE VIE A DIOUGOP : L’ ADM valide une nouvelle approche de gestion Mars - avril 2025 19 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL comprennent le Marché de Diougop, la Zone d’Acti- vités Économiques et de Développement (ZAED), les places publiques, le poste de santé, le centre socioé- ducatif, l’école élémentaire et le collège. Pour les équipements collectifs en cours de réalisation, l’objectif est d’installer des mécanismes inclusifs de sur- veillance et d’entretien, afin que Diougop devienne un territoire auto-entretenu par ses habitants, sous l’enca- drement de la Commune de Gandon, maître d’ouvrage des différents équipements. Le Projet de Relèvement d’Urgence et de Résilience à Saint-Louis est une initiative de développement local ur- bain mise en œuvre depuis 2018 par l’Agence de Dé- veloppement municipal (ADM) avec le soutien financier de la Banque mondiale et de l’Etat du Sénégal, pour un montant de 93,3 millions de dollars américains. L’objectif du SERRP est de réduire la vulnérabilité aux risques côtiers des populations établies le long de la Langue de Barbarie et de renforcer la planification de la résilience urbaine et côtière à Saint-Louis. Il intervient ainsi dans l’optimisation de la planification urbaine pour une résilience accentuée des communau- tés impactées, la mise en place d’infrastructures d’ac- cueil (logements) pour 15000 personnes sinistrées et affectées par le Projet (PAP) par le phénomène érosif et enfin le soutien aux initiatives socioéconomiques favorisant la restauration des moyens de subsistance des familles relogées. Ce projet multisectoriel et multi- niveau initie une approche globale d’intervention dans l’agglomération de Saint-Louis du Sénégal, comme en attestent ses différentes composantes complémentaires et interreliées. Mars - avril 2025 20 AGENCE DE DÉVELOPPEMENT MUNICIPAL L’ ADM renforce les capacités des parties prenantes en gestion environnementale et sociale du PROGEP II L’Agence de Développement municipal (ADM) a or- ganisé pendant trois jours, à Saly, la deuxième session de formation en gestion environnementale et sociale au profit des parties prenantes du Projet de Gestion des Eaux Pluviales et d’adaptation au changement clima- tique, phase 2 (PROGEP II). Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la sous-com- posante 2.4 du projet et conformément au Plan d’En- gagement Environnemental et Social (PEES). L’objectif principal était de renforcer les capacités des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales du projet. Les participants à cette formation comprenaient des re- présentants de l’ADM, des autorités administratives, des services techniques, des collectivités territoriales, ainsi que du personnel des entreprises et des missions de contrôle. La formation a couvert les thématiques rela- tives à la réglementation nationale applicable au projet et aux Normes Environnementales et Sociales (NES) de la Banque mondiale. «Au cours de ces sessions, les aspects et les procédures nationales et de la Banque mondiale sont conjugués avec les savoir-faire et les pratiques opérationnelles liées aux comportements et aspirations des communau- tés», a précisé Madame Awa Ndiaye, Responsable de la cellule Gestion Environnementale et Sociale de l’Adm. L’accent a été mis non seulement sur les notions de base et techniques, mais surtout sur la maîtrise des modes opératoires relatifs à la gestion environnemen- tale et sociale du projet. Pour rappel, le PROGEP II, piloté par l’ADM, s’inscrit dans l’Axe 3 de la Stratégie Nationale de Développe- ment (SND) horizon 2025-2029. Ce projet ambitieux vise à réduire les risques d’inondation dans les zones périurbaines de Dakar et à protéger les populations vi- vant dans les zones vulnérables, grâce à une combinai- son de mesures infrastructurelles et non infrastructurelles destinées à améliorer la gestion des eaux pluviales et de l’espace urbain. Cette formation constitue une étape importante pour garantir que tous les acteurs impliqués disposent des compétences nécessaires pour mener à bien leurs rôles et responsabilités dans la mise en œuvre du PROGEP II, en conformité avec les exigences environnementales et sociales établies.