Transformation des énergies spirituelles dans le labyrinthe de la mort Psychologue M.Sc. Ionel Mohîrţă „Moi, la Mort, je viens, et pourtant je suis éphémère Puisque la vie éternelle existe partout; Sur le chemin éternel je ne suis qu’un obstacle qui est vite conquis pour la lumière infinie.“ Tablette d’Emeraude de Thoth II Le proverbe chamanique „celui voit uniquement avec les yeux ne voit que les ombres du monde“ réfléchit une sagesse profondément ancrée en plusieurs cultures indigènes qui nous motive à apprendre le changement „des filtres de perception“ afin d’entrer en contact avec le monde des énergies spirituelles et à utiliser nos expériences comme un pont qui peut nous mener vers des chambres cachées de la profondeur de notre être. Cependant cette démarche est l’une difficile puisqu’il y a un consens dans le monde réel de trouver devant les entités corporelles le soutien d’un espace tridimensionnel et d’une dimension temporelle. Il existe toutefois un espace multidimensionnel même à côté de nous, mais qu’on ne peut pas focaliser. Il peut être envisagé mathématiquement, étant un concept virtuel impossible de visualiser. Par exemple, on peut regarder une règle sur le cant, mais cela ne veut pas dire qu’on a l’image de la règle dans sa totalité. Même si on en connaît le secret, ma raison le bloque et elle arrive à un spasme au moment où on essaye de la visualiser. Le motif est le fait que nous sommes des entités multidimensionnelles, mais „des serveurs du temps“, des prisonniers de l’espace tridimensionnel et lavés de cerveau par cette croyance, comme une sentence sur vie sans mot de passe de sortie ou une autre espérance d’échapper. Notre habilité de transcender les situations perceptibles habituelles en situations de transe, suggère ces intersections avec cet espace multidimensionnel que l’humanité a eues dès les débuts mais qui ont été considérées des illusions culturelles. Il est assez difficile, mais en même temps assez incitant de chercher le Soi et ses trésors. Pouvons-nous entrer dans cette danse, traverser le Ciel et comprendre la véritable nature du Réel? Nous nous trouvons dans la situation où on ne peut pas nous détacher de la corporalité, et non plus nous identifier avec notre corps. L’auto-compréhension de l’homme comprend les possibilités humaines et non pas le propre être. Quel que soit le point d’où on regarde, on voit sans doute dans l’homme, l’instinct d’expérience du Soi raisonné, qui nous montre le jeu des énergies spirituelles de la naissance, de la vie et de la mort. Si on se réfère à la dynamique si complexe des énergies spirituelles dans la phénoménologie de la mort, elle peut être abordées tant du point de vue humaniste que transpersonnel. Si de la vision de l’horizon thématique humaniste ils résultent, à mon opinion, deux aspects – celui de la conscience de la signification de la mort dans le processus de l’individuation et celui de l’aliénation du psychique suite un trauma souffert, telle la perte d’une personne proche -, dans celle transpersonnelle on peut suivre une multitude de transformations des profondeurs de la nature humaines et de la création. Pour le voyageur qui pénètre au labyrinthe spirituel, le but est de gagner la chambre centrale, la crypte des mystères. Au centre se déroule le combat entre le principe de la Vie et celui de la Mort, qui sont inséparables; on doit mourir pour renaître, soit qu’il s’agit d’une mort réelle soit qu’il s’agit de celle symbolique. Il y a une continuité dynamique entre „vie –mort - vie“. La mort n’est pas un instant, mais un processus, elle accompagne l’homme tout au long du chemin de la vie. Elle est présente dans toutes les choses, comme leur limite évidente. Le temps et l’espace, les instants qui s’effacent et les distances qui séparent sont aussi des ruptures, des morts partielles. Toute séparation, oubli, changement, le fait que rien ne se répète de façon identique transposent le souffle de la mort au cœur même de la vie et nous jettent au tumulte. Tout départ d’un être aimé, la fin de toute passion, les traces du temps sur un visage, le dernier regard sur une ville ou un paysage qu’on ne verra jamais ou, une fleur fanée engendrent une profonde mélancolie, une expérience immédiate de la mort anticipée. Le trauma souffert par les vivants suite au décès de quelqu’un proche montre la perte de certaines nécessités émotionnelles de ceux-ci envers celui disparu et il peut durer tout le reste de la vie, jusqu’à sa propre mort. Ainsi, le cercle vicieux du trauma de la mort se maintient à terme indéfini. La perte ou l’inaccessibilité des valeurs, qui n’a pas été surmontée peut mener à travers le temps à une déficience prolongée et massive lorsqu’on vit et expérimente les valeurs, ce qui aura finalement des répercussions sur la relation de l’homme avec la vie. La longue déficience d’expérimenter la valeur commence à changer la qualité de la vie, l’existence semble de plus en plus insipide, le plaisir de rester en relation avec la vie diminue. C’est ici qu’apparaît le carrefour qui mène vers la santé ou vers la maladie. Si dans cette phase l’homme réussit à se rendre compte de la situation et il réagit, il peut équilibrer le déficit. S’il ne s’en rend pas compte et il ne sait pas réagir, alors un état de souffrance s’installera, qui, du point de vue existentiel, sera marqué en permanence par l’expérience de la déficience. Cependant si l’homme réussit dans cette situation difficile à se réorienter vers son existence, il ressentira une aggravation initiale de la souffrance, tel qu’une douleur plus aigue de toute blessure traitée sur place. Tout en prêtant attention, la souffrance s’active, elle peut évoquer éventuellement même des impulses agressifs, lorsque la souffrance devient trop forte, mais finalement elle engendra les larmes et la tristesse. En dépit des situations difficiles, la liaison avec la vie reste vive, par la conservation de la relation avec l’existence. Celle-ci est une condition fondamentale pour une existence accomplie. La capacité des hommes de survivre à la perte d’un être aimé et le risque d’être envahi par la dépression dépendent de nombreux facteurs, tels que: la sensibilité personnelle aux pertes, la façon dont la perte se produit, l’intensité et la durée de la relation, la complexité des émotions ressenties envers celui perdu, l’appui accordé de la part des autres. Des sept situations de vie proto-typiques présentées par James Steward, la perte et son associée, comme émotion typique, la tristesse, sont, en tant que système symbolique de stimulation, l’archétype du vide. Il existe un type d’expérience virtuelle définie comme l’expérience du vide et une émotion associée, la tristesse primordiale. Lorsque, dans l’expérience psychique actuelle, se rencontrent la situation existentielle de la perte et le vide intérieur, les deux aspects s’unissent pour former un stimule symbolique qui libère une émotion spécifique, dans ce cas, la tristesse, l’anxiété, l’angoisse en fonction également du type de perte et de la situation individuelle. L’image archétypale du vide accompagne ces émotions fondamentales en soulignant la condition de crise existentielle. Les facteurs d’environnement peuvent très facilement activer le rappel de l’événement avec un plein impact. Les résidus de la mémoire de l’événement peuvent prendre de manière fréquente telles proportions, de sorte qu’ils deviennent réels pour les victimes. Ces personnes peuvent devenir des sujets des flash-back, des cauchemars et peuvent continuer à lutter avec les peurs, les anxiétés et leurs angoisses émotionnelles, similaires en intensité avec leur réaction initiale à l’événement traumatisant. Certaines personnes réagissent au stress, en exprimant directement la peur, d’autres qui agissent à leur intérieur. Ces sentiments manifestés intérieurement, à travers le temps, affecteront la santé émotionnelle et physique. La chose la plus important est de devenir conscient que les réactions au trauma ne représentent pas des réponses maladaptatives et insanes, mais des réactions normales à un événement anormal. Lorsque ces réactions sont ressenties plus de temps (des semaines, des mois et même des années après l’événement), étant accompagnées par d’autres symptômes (des rêves récurrents, des flash-backs, des comportements d’évitement) et qu’elles interfèrent avec la vie sociale, professionnelle et avec d’autres domaines de manifestation, une intervention de spécialité est nécessaire. La mort a une représentation importante au niveau transpersonnel du psychique sous la forme de complexes motifs archétypaux et l’attitude envers la mort et la conciliation avec elle a des implications importantes sur la qualité de la vie, la hiérarchie des valeurs et la stratégie de vie. L’exploration de l’inconscient dans la démarche analytique offre la possibilité de l’ouverture radicale vers la spiritualité et la libération de la peur de mort puisque l’homme qui meurt, avant de mourir, ne meurt pas lorsqu’il meurt, bénéficiant de la brillance de l’individuation. Dans le processus de l’individuation, il y a plusieurs questions et craintes auxquelles la personne doit faire face, mais „la rigidité, l’étroitesse mentale et le manque d’ouverture à son propre être et au monde, sont des facteurs qui sont contraires à l’individuation. Ainsi, le chemin vers l’individuation signifie la découverte de l’ombre et la confrontation avec la mort.“ (M. Minulescu - Introduction dans l’analyse Jungienne, 2001) Le mythe de la mort s'ébauche graduellement dans chacun sur le tracé existentiel du devenir. Jung nous montre que „Il serait bien que l’homme ait un mythe sur la mort, puisque la «raison» ne lui montre autre chose que le gouffre obscur où il descendra. Or, le mythe pourrait offrir à son regard d’autres images, sur la vie dans le royaume des morts, des images qui l’aident et qui l’enrichissent.“ (Souvenirs, rêves, réflexions, p. 353) La mort est une partie naturelle de la vie avec laquelle tous devront nous confronter finalement. D’après mon opinion, il y a deux façons dont on peut l’aborder, tandis qu’on est en vie. On peut opter soit pour l’ignorer, soit pour affronter la perspective de notre propre mort et, tout en réfléchissant clairement à elle, pour essayer de réduire au minimum la souffrance qu’elle peut apporter. En fonction de l’acceptation de la mortalité de la solitude, le Moi tend vers l’autonomie ou vers la régression. A travers chacune des étapes du processus d’individuation, la relation entre le Moi et le Soi se réalise au niveau de l’axe Moi Soi, axe de laquelle dépend la stabilité de la personnalité. Afin de réaliser le saut qualitatif vers la conscience partielle de l’axe et afin de pouvoir entrer en relation de manière consciente avec le Soi, le Moi doit accomplir plusieurs desiderata parmi lesquels la maturité, la cohérence ou la flexibilité. L’homme se vit à soi même comme immortel tandis qu’il se identifie au niveau inconscient en grande partie avec un groupe collectif. La peur d’individuation est la compréhension du fait qu’il y a également une immense solitude, au fur et à mesure que l’homme se différencie – il se sépare de ces containers collectifs – et il devient un être unique qui n’est plus soutenu par des contenus qui portent les identifications avec les entités immortelles. L’individu est soumis à l’exigence de comprendre la propre mortalité, du fait qu’il est réellement en cours de mourir, qu’il mourra. Par exemple, des enfants et des jeunes se regardent à eux- mêmes comme des immortels. La séparation du fils de la mère met en jeu, en effet, l’abandon du moi – personne de l’inconscient animal; seul le pouvoir de la prohibition de l’inceste est celui qui a créé l’individu avec la conscience de sa propre condition – qui avait été antérieurement celle de tribus. C’est uniquement ce moment-là où l’idée de la mort finale de l’individu a pu devenir possible. Le pêché d’Adam, qui réside dans le fait d’être devenu conscient, a fait apparaître au monde la mort. Le névrotique qui ne peut pas abandonner sa mère en a des raisons sérieuses: en dernière instance c’est la peur même de la mort qui le tient lié. Le Soi est le partenaire immortel du Moi mortel. L’individuation, par le voyage au monde des Rêves, au pays de l’inconscient collectif, analogue à celui des Chamans, avec leurs symboles archétypaux, dévoile les sources de la vie et de notre culture. Ils nous transportent dans un autre monde, tout comme dans le conte où une petite fille passe d’un côté à l’autre du miroir ou qui se confond dans une source et elle pénètre ainsi dans un monde magique. Ce monde est invisible, mais il représente toutefois ce qui existe au-delà du visible. Lorsqu’on a ce qu’on appelle „des rêves profonds“, notre âme voyage dans ce monde. „Ainsi, l’âme pourrait être cette existence là où se trouve «le monde d’au-delà» ou «le pays des morts». L’inconscient et «le pays des morts» sont dans ce sens des synonymes.“(C.G. Jung, Souvenirs, Rêves, Réflexions, p. 368). On peut de cette façon explorer les couches profondes de l’inconscient, extrayant d’elles les indications nécessaires à la guérison des maladies et au soulagement des souffrances. Vers la moitié de la vie l’homme passe par une crise, par un état de changement profond, qui se manifeste généralement par une forte dépression. Cette crise est essentielle, elle réfléchit une étape du développement personnel et elle associée à diverses images et symboles de la Vie et de la Mort. Ces images sont terrifiantes, les rêves qui les portent ont la force d’une onde de choc, provoquant une métamorphose profonde, une nouvelle naissance. Il semble qu’on passe d’une identité empruntée à l’une réelle. „La mort est le premier mystère qui trouble profondément la conscience humaine“, montre M. Eliade. L’existence implique sans cesse le passage du seuil de la mort et le seuil de la vie d’après la mort, pour ceux qui y croient. Le passage du seuil signifie la pénétration dans un monde nouveau, et le seuil devient en même temps les confins, la frontière qui distingue et oppose deux mondes, mais, paradoxalement, le lieu aussi où ces mondes communiquent, le lieu qui rend possible le passage du monde profane à celui sacre. Le seuil (la porte) indique la solution de continuité de l’espace, étant un symbole et véhicule du passage, un lieu sacre qui constitue une rupture dans l’homogénéité, une ouverture par laquelle devient possible le passage d’une région cosmique à l’autre (du Ciel sur la Terre ou de la Terre au monde inférieur). Cette communication entre la Terre et le Ciel est exprimée par certains symboles, tous se référant à AXIS MUNDI: le pilier, l’arbre, l’escalier, le mont, etc. Même si, comme on vient de voir, la psychologie humaniste a plusieurs réponses à ce sujet, elle est uniquement un point de départ dans le voyage à la recherche de ce seuil de passage. Si on désire trouver des réponses de plus en plus concluantes, il faudra penser à travers „le filtre“ de la Psychologie Transpersonnelle. Depuis dix ans, par l’ouvrage „Recherche expérimentale sur la perception subliminale au processus de la connaissance“ j’ai mis en évidence que l’approche des énergies psychiques et de la phénoménologie de la mort est beaucoup plus complexe que la psychologie humaniste le montre, sans minimiser cependant l’importance „de la troisième force en psychologie“. Une seule phrase de Jung nous a donné des soucis: "L’instinct comme un phénomène psychique pourrait être une assimilation de ce stimule à un modèle psychique préexistent. Il est nécessaire de nommer ce processus psychisation”, commente Jung en 1937, p. 118 c’est-à-dire, il introduit le concept de psychisation pour dénommer la transformation de l’énergie „biologique“ en énergie psychique. Autrement dit, il y a deux types d’énergies: biologique et psychique. Mais il n’existe pas également une énergie spirituelle supérieure au-dessus d’elles? L’énergie spirituelle passe par les „limites“ de la raison? Bien sûr. La nouveauté et son associée, l’intérêt, l’insight, sont de nature à permettre la sortie de la crise à travers l’énergisation et ultérieurement, à travers la créativité par rapport à la vie. L’ego peut se libérer tout en s’assumant de manière consciente la fonction de l’intuition. L’illumination, la révélation de l’appartenance au monde intérieur du Soi, avec les profondeurs et les abîmes, mais également avec la joie du sens immanent, caché et de l’acceptation, de l’insight, qui libère l’intérêt pour la curiosité de la découverte et de la création, est le chemin vers la guérison et le complètement. Ce sont les conditions d’un développement d’un Moi sage. Peut-on aborder ces connaissances subjectives par une démarche objective? Je crois que oui, à travers l’approche des principes de la physique quantique, qui s’approche le plus aux profondeurs de la réalité. La physique quantique explique-t-elle ce problème? Voici que par cette science on apprend que les ondes radiantes se déplacent dans l’espace en transportant de grandes quantités d’énergie et d’information. Tout ce qui existe dans l’Univers et sur la Terre, d’après nos connaissances, existe sous forme énergo-informationnelle. Les ondes énergétiques d’une certaine fréquence et amplitude des organismes vivants contiennent des informations concernant la source, c’est-à-dire elles représentent la totalité des radiations des systèmes et des organes. Mais à nous, il nous intéresse particulièrement le déchiffrage de la biorésonance spirituelle qui peut nous transformer ou corriger certains sentiments. L’équilibration de nos pulsions avec celles de la conscience cosmique favorise l’évolution bio- psycho–spirituelle et ouvre largement les portes pour la manifestation de la lucidité, de la créativité et de l’intuition. D’après moi, le secret est de trouver cette bio résonance spirituelle qui commande la dynamique de notre destin. La bio-résonance spirituelle réalise un pont brillant entre la réalité spacio-temporelle et la réalité la plus profonde, entre moi et la Conscience Fondamentale. Les cosmologies, les philosophies, les mythologies, ainsi que leur vie spirituelle et rituelle, contiennent le message clair que la mort n’est pas la fin absolue et irrévocable de toutes les choses. Elles offrent aux moribonds l’assurance que la vie ou l’existence continue sous une autre forme au-delà de la mort biologique. Conformément à la néuroscience occidentale, la connaissance est un épiphénomène de la matière, un produit des processus physiologiques du cerveau, étant ainsi sérieusement dépendante du corps. De cette perspective, il n’y a aucun doute que la mort du corps, surtout celle du cerveau, représente la fin absolue de toute forme d’activité consciente. Lorsqu’on accepte cette prémisse fondamentale sur la primatie de la matière, la conclusion est logique, évidente et sûre. La suppression de la croyance sous toute forme de conscience après la mort exercée par la science matérialiste devient dépourvue de sens lorsqu’on prend en calcul des phénomènes immatériels ou des phénomènes trouvés à la frontière entre la matérialité et l’immatérialité. Mais, qu’est-ce que signifie immatériel? En physique on montre que les particules immatérielles n’ont pas de masse de repos. Mais cela ne montre pas qu’elles n’existent pas. Elles s’appellent des particules exotiques ou virtuelles et elles ont une existence similaire à celle des particules matérielles (démontrée par l’accélérateur de particules de Cern Génève-antiparticules). On peut, par conséquent, nous référer à l’essence de certaines énergies immatérielles sans nous tromper de manière scientifique. Par la théorie que j’ai élaborée en 2004, La Théorie des pulsations conscientes sonoluminiscentes, j’ai montré pour la première fois (je m’assume ce concept), qu’elle, la pensée, est formée d’hologrammes sonoluminiscentes couvertes de l’onde solitonique, et qu’elle fait partie d’un complexe fractalique. De cette façon s’explique également la liaison avec les archétypes, dans ce cas l’archétype de la mort. On ne doit pas craindre la physique, la science de la nature, la science du concret, uniquement pour le fait qu’elle ne pourrait pas entrer dans la sphère de l’abstract. Elle nous aide à comprendre les mouvements de ces énergies tout au long de la vie et à nous rendre compte de la dynamique de la symbolistique. Par exemple, les complexes de Jung, à mon opinion, sont des pelotes sonoluminiscentes, qui sont coordonnées cependant par des explosions de neutrino, qui commandent l’existence. Ces explosions ne sont pas accidentelles, mais elles font partie du „plan du destin“ de la semelle divine trouvée en nous, qui est le Soi. Celui-ci, ayant une représentation multiforme, peut émettre la quintessence des radiations du destin. Il est en concordance avec le „souffle“ de l’énergie de point zéro. Bien sûr, vous resterez peut-être confus, en ce qui concerne la dynamique de l’esprit parce que je n’ai pas entré en détail. En 1980, Dr. Kenneth Ring, physiologue à l’Université de Connecticut, a affirmé que les expériences du seuil de la mort pourraient être expliquées par le modèle holographique. Celui-ci pense que telles expériences, ainsi que la mort même, ne sont en réalité, rien de plus que le passage de la conscience d’une personne d’un niveau de l’hologramme de la réalité à l’autre. Il montre: „L’accès à la réalité holographique devient disponible du point de vue de l’expérience lorsque la conscience est libérée de sa dépendance du corps physique. Tandis qu’on reste clôturé du corps et des modalités sensorielles, la réalité holographique peut être, le meilleur cas, uniquement une construction intellectuelle. Lorsqu’on est libéré du corps, on l’expérimente directement. C’est la raison pour laquelle les mystiques parlent de leurs visions avec une telle sécurité et conviction, tandis que ceux qui n’ont pas passé eux-mêmes par cette contrée en restent sceptiques ou même indifférents“. Un indice important que les choses sont comme ça peut être trouvé dans les phénomènes de sortie du corps, expériences où la conscience consciente d’un individu semble se détacher du corps physique et voyager vers d’autres locaux. Après s’être détachés du corps physique, ceux qui expérimentent l’extracorporalité se trouvent parfois dans un corps fantomatique qui est une réplique exacte de leur corps biologique. Il y a de nombreuses histoires où les hommes se perçoivent à eux-mêmes comme des globes de lumière, nouages d’énergie sans forme ou même sans forme distinguable. Les expériences transcendantales résident en effet dans la visualisation en passant du domaine de fréquences. Ce passage de l’image – objet au domaine des fréquences. La découverte des propriétés de l’appareil chromosomique d’émettre une bioluminiscence et de participer aux phénomènes de codification/décodification de l’information ainsi que les découvertes récentes dans des domaines, tels que la physique quantique et la médecine, mènent à la révision de plusieurs théories jusqu’au présent et à la compréhension du monde où on existe. Les mathématiciens aussi ne le cèdent en rien, en nous présentant récemment la géométrie fractale par laquelle les processus naturels peuvent être compris dans toute leur complexité. La synergétique essaie de manière systématique de trouver des règles d’où résulte le fait que l’ordre s’établit dans des processus complexes, où les images réfléchissent l’ordre et le chaos et leur compétition pour coexister. Les images montrent la transition de l’une à l‘autre et la complexité de cette zone de transition. Sans les concepts de la psychologie synergétique conçus par Prof. Ion Mânzat on ne peut pas nous rendre compte de la dynamique des énergies spirituelles. Autrement dit, on ne peut pas nous rendre compte de la non localité de ces énergies. La décomposition de la réalité dans un tissu de fils causaux est une erreur. Les énergies „travaillent ensemble et en même temps, les unes parmi les autres et les unes après les autres“, parce que le contact avec la nature scelle la parenté de tout le monde. Pensons uniquement aux rêves Eminescu disait „En effet le monde est le rêve de notre âme“. On apprend de cette façon que la limite entre les deux états - le connu et l’inconnu – existe encore; mais dans certains lieux elle se rend imprécise. L’explication exacte des faits inexplicables a engendré les principales découvertes, puisque la vérité peut, parfois, sembler une contrevérité. On sait actuellement que les particules élémentaires ne se soumettent que partiellement aux lois spatio-temporelles. La mécanique quantique ne dit pas que deux particules, trouvées à un éloignement de milliards d’années lumière l’une par rapport à l’autre, peuvent se comporter effectivement comme si elle était l’une et la même entité. Une bonne partie de leur comportement semble être régi par des lois d’un autre ordre, subjacent à notre ordre. Cet ordre, comme substrat primordial du monde semblerait qu’il n’est pas constitué d’objets (quelque petits qu’ils soient) – ni même de l’espace -, mais de champs relationnels trouvés en permanent mouvement. De cet ordre il semblerait que la connaissance fait partie aussi. Jung montre dans les Lettres au 10 sept 1935: „Le corps et l’esprit sont pour moi surtout des aspects de la réalité psychique. Le vivre psychique est l’unique vivre/expérience immédiate. Le corps est aussi métaphysique que l’esprit. Demande le physicien moderne ce que le corps est et il arrivera rapidement à la reconnaissance de la réalité du physique“. Le physique apparaît, - dit Jung, - comme une capacité inhérente du corps vivant, qui a sa qualité spécifique et à part, qualité qui est différente de celle de la nature des choses externes par le fait que: • l’image physique n’est pas identique à l’objet même; • la dérivation du physique n’est correcte en totalité de l’influence du monde externe; • l’affirmation que toutes les choses externes ne sont que des images mentales projetées n’est correcte non plus. Même si les expériences transpersonelles surviennent durant le processus d’exploration profonde du moi individuel, cependant elles ne peuvent pas être interprétées simplement comme des phénomènes intrapsychiques au sens conventionnel du terme. D’une part, elles apparaissent dans le même continu expérientiel comme des épisodes biographiques et périnataux, prenant naissance ainsi de l’intérieur du propre psychique. D’autre part, elles semblent pénétrer directement, sans la médiation des sens, dans des sources d’information qui se trouvent clairement beaucoup plus au-delà des possibilités d’accès de l’individu. Quelque part, au niveau transpersonnel du psychique semble se produire un déclic étrange, et ce qui était, jusqu’à ce point, un plongement aux profondeurs intrapsychiques devient une expérience du grand Megavers à travers des moyens extrasensoriels. Certaines personnes ont comparé ce phénomène à la „bande expérientielle de Moebius“, car il est impossible de distinguer ce qui se trouve à l’intérieur de ce qui se trouve à l’extérieur. Ces observations indiquent deux modes radicalement différents dont on peut obtenir des informations sur Megavers: en dehors de la possibilité conventionnelle de nous informer à travers la perception sensorielle et par l’analyse et la synthétisation des données, on peut découvrir également différents aspects du monde, nous identifiant avec ceux-ci dans un état de conscience épandue. Chacun de nous apparaît ainsi comme un microcosme qui contient, du point de vue holographique, l’information sur le macrocosme. Dans les traditions mystiques, cela était exprimé par des aphorismes de type: „comme il est en haut, il est aussi en bas“ ou „comme il dedans, il est aussi dehors“. Partout le Soi transcendent est reconnu comme un rayon de la Divinité: „celui qui se connaît à soi connaît à Dieu aussi“ nous dit K. Wilber. Le déploiement du Créateur modifie les êtres et Il leur donne forme, jusqu’à ce que chacun atteigne sa véritable nature, celle qui lui est destinée; puis, Il les conserve en accord avec la grande harmonie. Il se montre de cette façon comme favorisant par la persévérance. Les nouages passent et la pluie tombe et tous les êtres individuels se déversent dans leur forme. Ce qui naît du ciel se sent apparenté aux choses du haut. Ce qui naît de la terre se sent apparenté aux choses d’en bas. Chacun suit sa propre espèce. La transformation des énergies spirituelles dans le labyrinthe de la mort représente en effet une coagulation, un processus de cohésion quantique, une synthèse de la sagesse émotionnelle en cours de transformation. Toutes les choses ne sont que des parties d’un même entier merveilleux! Dont le corps est la Nature et dont l’âme est Dieu. Chacun de nous construit son propre temps, sa propre couleur du ciel de l’univers émotionnel où il se trouve. Là ou Dieu met le point, ne mettez pas un signe d’interrogation, puisque brillant après la ressuscitation l’âme humaine a entré déjà par les portes fermées. Les merveilles ne passent pas en contradiction avec la Nature, mais en contradiction avec ce que nous savons sur la Nature. Lorsque le cœur pleure pour ce qu’il a perdu, l’âme rit pour ce qu’elle a trouvé, parce qu’elle a appris déjà à voir les choses dans leur totalité et à percevoir le monde intérieur et celui extérieur simultanément. Puisque dans le processus de la mort nous sommes une raison sans forme. Tout le reste c’est un choix. Si le temps n’est pas une rue à sens unique, alors pour quoi serait-elle la mort une gare terminus? Je ne crois pas tout, mais je crois qu’il vaut rechercher tout. Puisque tel comme nous disait Victor Hugo en Contemplations: „ Le tombeau ne se ferme jamais au-dessus du celui parti/ mais il lui ouvre le ciel du soleil sans coucher,/ ce n’est guère la fin de tout, comme nous avons craint,/ Il n’est tout au contraire qu’un début. “ Je vous remercie la patience et excusez-moi si j’ai osé me polir un peu avec le Rayon de la Divinité, pour pouvoir couper la porte du mystère de la mort. Bibliographie Eliade M., Sacrul şi profanul, Ed.Humanitas, Bucuresti,1992. Hugo, V., Les contemplations , Publisher: Garnier, Ed. de L. Cellier., Paris,1985. Jung C.G., Amintiri, vise, reflecţii (Souvenirs, rêves, réflexions), Ed.Humanitas, Bucuresti, 2004. Jung C.G., Freud S., The Freud/Jung Letters, vol. I, Ed.William McGuise, Princenton University Press, New Jersey, 1974. Jung C.G., Antologie de texte, Vol.I-IV, Ed.Anima, Bucuresti, 1994. Mânzat I., Conştiinţa multidimensională, Ed.Psyche, Bucureşti, 2003. Minulescu M., Introducere în analiza jungiană, Ed. Trei, Bucuresti, 2001. Mohîrţă I., Calea Sufletului. O incursiune în realitatea profundă, Ed. Psyche, Bucureşti, 2005. Ring, K., Life at death, New York: Coward, Mc Cann & Geoghegan, 1980. Wilber K., No Boundary. Eastern and Western Approaches to Personal Growth, Shambala Publ. Inc., Boston, London, 1985.
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