GABRIEL MORAES AQUINO gabrielmoraes.aquino@gmail.com 07 68 85 68 96 12 Rue Courtois, 93500 /2024 PORTFOLIO Issu d’un parcours de pratiques collectives initiées en 2014, Gabriel Mo- raes Aquino s’est enraciné dans des démarches collaboratives aux côtés de Maxwell Alexandre, Raoni Azevedo et Eduardo de Barros, au sein du collectif Gregário. Ensemble, ils ont investi le tissu urbain de Rio de Janeiro, organi- sant des activités culturelles et réhabilitant des espaces abandonnés pour en faire des lieux d’expression créative. Leur découverte d’un vaste hôtel désaf- fecté de plus de 30 000 m², niché au cœur d’une montagne, a marqué leur premier usage d’espaces non conventionnels comme ateliers, une pratique qu’ils ont poursuivie pendant près de deux ans. Cette expérience précoce de création et de collaboration communautaire a jeté les bases de la vision et de la pratique artistique de Gabriel. Installé à Paris depuis son diplôme de l’École des Beaux-Arts de Paris en 2020, Gabriel explore les intersections entre espace, mémoire et identité à travers divers médiums, dont la photographie, les installations et les inte- ractions performatives. Son approche du corps comme vecteur d’expérience et narrateur d’histoires transparaît dans des projets tels que Parada crua et Negative Palms. Ces œuvres, ainsi que des initiatives interactives comme Fortune Coconuts et Friendly Haircut, favorisent des espaces d’engagement communautaire, invitant à une participation qui dépasse les frontières tradi- tionnelles entre artiste, œuvre et public. L’essence collaborative de ses débuts résonne toujours dans Battle Piece, un projet incarnant l’esprit de la culture urbaine et du rythme collectif. Les œuvres de Gabriel invitent à réfléchir sur les interactions complexes entre nos corps, nos environnements, nos mémoires et nos communautés. Parallèlement à sa carrière artistique, Gabriel consacre une partie importante de son temps à des activités associatives en tant que membre actif de l’ONG Heart Street. À travers l’organisation d’événements, d’ateliers, de confé- rences et d’activités inclusives, il promeut l’engagement communautaire et crée des plateformes propices au dialogue et à l’expression créative, affir- mant ainsi son engagement envers l’enrichissement du paysage culturel. MINI BIO +33 7 68 85 68 96 gabrielmoraes.aquino@gmail.com FORMATION BEAUX-ARTS — CHEZ CRUZVILLEGAS & TALEC / 2020 École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris — Post-Master Degree Fine Arts Paris, France CROSSMEDIA ART / 2019 China Academy of Arts — 1 semestre Programme d’Échange Hangzhou, China “ORIGINE ET PROPRIÉTÉ” / 2017 Projets Charles Watson — Atelier immersif Rio de Janeiro, Brésil CONCEPTION DE COMMUNICATION VISUELLE / 2016 Université pontificale catholique de Rio de Janeiro — BA en design industriel Rio de Janeiro, Brésil PRATIQUES ARTISTIQUES ET CONTEMPORAINES / 2014 École d’Arts Visuels Parque Lage — Formation Spécialisée Rio de Janeiro, Brésil BOURSES/PRIX NOMINATION PRIX MATSUTANI - FONDS SHOEN / 2024 Île-de-France, France COLLECTION INSTITUT NATIONAL DES JEUNES AVEUGLES / 2023 Île-de-France, France COLLECTION DEPARTEMENT SEINE SAINT DENIS / 2023 Île-de-France, France BOURSE DES AMIS DES BEAUX-ARTS DE PARIS / 2022 Île-de-France, France FORTE - FONDS RÉGIONAL POUR LES TALENTS ÉMERGENTS / 2022 Île-de-France, France FONDATION MARGUERITE ET MÉTHODE KESKAR / 2021 Île-de-France, France RÉSIDENCES A4 MUSEUM , Chendgu, Chine / 2023 NIKI RESIDENCY , Hannover, Allemagne / 2023 ARTAGON PANTIN , Pantin, France / 2022—2023 FONDATION FIMINCO , Romainville,France / 2021—2022 47 RESIDENCE, Brosses, France / 2021 CITÉ INTERNATIONALE DES ARTS, Paris, France / 2020—2021 LUREN GALLERY. Suzhou, Chine / 2019 BAB BIENAL, Buzios, Brésil / 2015 SÉLECTION DE PROJETS CULTURELS OLYMPIADES CULTURELLES / 2024 Organisation d’événements, d’expositions, d’ateliers, de concours et de conférences faisant référence à l’hybridation des cultures à travers l’art, le sport et l’accessibilité. Collaborateurs : Mairie de Villetaneuse ; Musée d’art et d’histoire Paul Eluard de Saint-Denis ; Serre Wangari ; La Ligne 13 ; Fondation Fiminco. Seine-Saint-Denis, France PROJET “TEXTURE” - INJA X BOURSE DE COMMERCE / 2023 l’Institut Nationale des Jeunes Aveugles et la Bourse de Commerce - Collection Pinault. Collab. avec Nicolas Faubert et Richard Sears et 8 jeunes éléves de l’INJA. Paris, France MASTERCLASS “CROSSWORLDS” - MUSÉE DES BEAUX-ARTS / 2023 Organisation d’une série de 5 Masterclasses en collaboration avec plu- sieurs artistes plasticiens, danseurs, scientifiques et créateurs Musée des Beaux-Arts, Paris, France Commissaire Andréanne Béguin “CRÉATION EN COURS” ATELIERS MEDICIS / 2022—2023 Project “Cabane en Couvertures” avec une classe de 25 élèves Ecole élémentaire Annie-Fratellini, Yvelines, France ASSOCIATION ORANGE ROUGE / 2022—2023 Création collaborative et inclusive avec 15 élèves de la classe Ulys, Collège Dénécourt, Bois-le-Rois, France Organisé par Andréanne Beguin et Corinne Digard “L’AUTRE CET EXTRAORDINAIRE” / 2021 Projet d’ateliers culturelles en partenariat entre La Villette et la Fondation Fiminco Collège François Héritier. Romainville, France. Colab. avec l’acrobate Bastien Dausse ASSOCIATION HEART STREET / 2021—2023 Organisation d’ateliers et d’événements autour de l’art, du mouvement et du croisement culturel entre culture urbaine et institution, Le Havre / Rouen / Paris, France SÉLECTION DE PROJETS ARTISTIQUES “ARCADIA” / 2024-2025 Exposition Collective Bally Foundation. Lugano, Suisse Curatrice Vittoria Mataresse “LA MÉCANIQUE DE L’EXPLOIT - LE CORPS À L’ÉPREUVE DU SPORT” / 2024 Exposition Collective Musée d’art et d’histoire Paul Eluard. Saint-Denis, France Curatrices Valérie Perlès et Nathalie Lafforgue GABRIEL MORAES AQUINO CURRICULUM VITAE / Novembre, 2024 “PARAD ‘EYES’ FRACTAL ODYSSEY” / 2024 Exposition Collective AKATE Alfons-Kern-Turm Pforzheim. Pforzheim, Allemagne Organisation Nicolas Faubert “NOUVELLE PANGÉE” / 2024 Exposition collective - Producteur, commissaire et artistes Mairie de Villetaneuse. Villetaneuse, France “PRIX MATSUTANI” / 2024 Exposition collective nominée au prix Institut national d’histoire de l’art, Paris, France “AUDEMARS PIGUET X ARTBASEL PARIS+” / 2024 Collab. pour la performance “Parad-Eyes” by Nicolas Faubert Paris, France “BIENNALE DE PANAME” / 2023 Art Biennal La Serre Wangari & Mains d’Œuvres, Saint-Ouen-sur-Seine, France “AIRE FRESCO EN EL VERANO DEL AMOR” / 2023 Exposition collective Galerie Campeche, Ciudad de Mexico, Mexique Commissaire Abraham Cruzvillegas “IMAGO” / 2023 Séquence de spectacles et d’activités sociales Musée A4, Chengdu, Chine Collaboration. Nicolas Faubert “GROW UP” - RENCONTRE D’ARLES / 2023 Exposition collective Fondation MRO, Arles, France Commissaire Florent Basiletti “SUR LE FEU” / 2023 Exposition collective Musée des Beaux-Arts, Paris, France Commissaire Andréanne Béguin “ROMAINVILLE” / 2023 Exposition collective — Atelier PGR, Paris, France Commissaire Sandra Hegedus “BREAKROOM” / 2023 Musique Jazz et Battle Performance Hip-hop — le19M, Paris, France Collaboration. avec Nicolas Faubert et Richard Sears “HADO. LES POUVOIRS EMPRUNTÉS DE L’EAU” / 2023 Exposition collective — Tropiques Atrium Scène Nationale, Fort-de-France, Martinique Organisé par Olivia Maëlle Breleur “ÉCO (.....) ÉCO (.....) ÉCO ( .......)” / 2023 Exposition collective — Galerie Dohyang Lee, Paris, France Organisé par Dohyang Lee “J’AI SI LONGTEMPS RÊVÉ DE CE PAYS LOINTAIN, QUE J’AI RÉINVENTÉ SES BRUITS ET SES PARFUMS...” / 2022 Exposition collective — Maëlle Galerie, Romainville, France Organisé par Olivia Maëlle Breleur “LA LANGUE DES OISEAUX” / 2022 Exposition collective — Espace Nieyemer, Paris, France Organisé par Jeune Création “SA MÉMOIRE DANS LA MAISON VIDE, SOUFFLE COMME UNE BRISE DANS LES RIDEAUX BLANCS” / 2022 Exposition collective — Fondation Fiminco, Romainville, France Commissaire Yomna Osman “100% EXPO” / 2022 Festival culturel — Grande Halle de la Villette, Paris, France. Commissaire Inès Geoffroy “A VERTIGEM COMUM” / 2022 Exposition collaborative — Julio Artist-Run Space, Paris, France. Commissaire Léna Peyrard “VOYAGE VOYAGE” / 2022 Exposition collective — Maison du Chiffre, Paris, France. Commissaire Mehdi-Georges Lahlou “JEUNE CREATION 71E” / 2021 Festival culturel — Fondation Fiminco. Romainville, France. Laureát: Award Artaïs; Award 47 Résidence; Award Younique “AVALANCHE” / 2021 Exposition collective — Projet Pal. Paris, France. Les conservateurs Andy Rankin et Nelson Pernisco “U OUTRO LADO” / 2021 Exposition collective — le DOC. Paris, France Commissaire Noelia Portela “FAISONS DE L’ARRÊT UN NOUVEL ESPACE” / 2020 Exposition DNSAP — École Nationale Supérieure des Beaux-Arts. Paris, France. “AMANHÃ HÁ DE SER OUTRO DIA” / 2020 Exposition collective — Espacio Temporal. Pantin, France. Commissaire Sofia Lanusse “60 DAYS OF LOCKDOWN 艺术家隔离日志 ” / 2020 Projet Collectif — LUXELAKES·A4 Art Museum 麓湖 ·A4 美术馆 . Chengdu, China. Commisaire Cai Liyuan 12 Rue Courtois, 93500 Pantin, France Ce projet repose sur une archive de plus de 200 négatifs réalisés lors de voyages en Europe, capturant des palmiers souvent déplacés de leur contexte naturel ou natif. Sur les 2600 espèces existantes, principalement originaires d’Amérique du Sud, seules deux sont natives d’Europe, faisant de ces arbres des symboles d’exo- tisme mais aussi de fragilité face à des environnements étrangers. Six de ces négatifs ont été imprimés à grande échelle sur plexiglas et intégrés dans des structures sculpturales en bois et acier, inspirées de l’esthétique des chantiers. Certaines installations sont accompagnées d’écrans de tailles variées diffusant des vidéos retraçant récits, histoires et situations diverses, évoquant les conditions propres aux palmiers plantés en terre européenne. Ces dispositifs enrichissent le dialogue entre la fragilité des négatifs, la vulnérabilité des arbres déplacés et les récits humains, rappelant les défis migratoires et les liens pro- fonds entre nature et culture. La lumière qui traverse les impressions révèle des images inversées et spectrales, accentuant leur fragilité et leur beauté éphémère. Vue de face, elle magnifie la résilience des palmiers ; vue de dos, elle dévoile la mécanique brute qui les sout- ient. Ces œuvres explorent comment le déplacement, qu’il soit végétal ou humain, fragilise et réinvente des identités tout en conservant une force essentielle. NEGATIVE PALMS [Vue d’installation] Grande Halle de la Villette, Paris, France. 2022 — Exposition “100% EXPO” avec les œuvres Fortune Coconut et Negative Palms. Mamiya RZ67 Pro II + vue moment photo à Lisbonne + Negatifs des palmiers. 1. Negative Palm VI, 2024. Bally Foundation, Suisse. — Exposition “Arcadia”. 2. Negative Palm III, 2024. Fondation Fiminco, France. — Jeune Creation 71e. PROJET SOUTENU PAR INSTITUT INCLUSARTIZ, LA VILLETTE ET BALLY FOUNDATION Présentées comme des installations composées de bois, d’acier, d’im- pressions UV sur plexiglas et de projecteurs lumineux, ces grandes im- ages de palmiers n’existent qu’à travers la lumière qui les révèle. Vue de face, une lumière orange diffuse, rappelant un soleil ou une énergie vitale, éclaire les palmiers. Vue de dos, la mécanique brute du pro- jecteur – empruntée à l’univers du chantier – dévoile la tension entre fragilité et force. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 1/15 « Make my day » par WIPART x La Villette, Portrait Gabriel Moraes Aquino Duration 4:38 minutes link: https://vimeo.com/756371867 Vidéo nº3 sur écran : https://vimeo.com/560059499 mot-de-passe: fortuna 2021-2024 Ces noix de coco en coton, douces et légères, portent des messages ou des ques- tions inscrits sur des étiquettes en papier de riz, attachées par des ficelles de coton. Inspirées des fortune cookies, elles conjuguent la légèreté du jeu et la profondeur des récits philosophiques. Chaque étiquette est associée à un hexa- gramme du Yi Jing, offrant une direction ou une réflexion symbolique en réponse aux questions posées, tout en s’appuyant sur des éléments de la philosophie chi- noise ancienne. Le projet dialogue aussi avec la symbolique des palmiers en Europe, ces « vaga- bonds emblématiques » déplacés de leur contexte tropical. Ces arbres, liés à des imaginaires de paradis, de prospérité et d’exotisme, incarnent des dynamiques culturelles complexes, allant au-delà de la simple esthétique. Tout comme l’eau de coco, dont la consommation en Europe devient une expérience sensorielle rare et presque surréaliste, ces objets transcendent leur matérialité pour devenir des connecteurs entre récits individuels et conscience collective. L’installation s’accompagne d’écrans diffusant des vidéos qui retracent des récits, des histoires et des situations diverses liées aux palmiers et à l’exotisme. Cet espace interactif invite les visiteurs à réfléchir sur leurs propres aspirations et vi- sions partagées, favorisant une dynamique vivante de dialogues et de connexions. Ce dispositif questionne les stéréotypes associés aux tropiques, tout en explorant des relations plus authentiques entre les symboles culturels, les récits migratoires et les rêves humains. FORTUNE COCONUTS 2022 Fortune Coconuts, 2021. Fondation Fiminco, Romainville, France. Tissu en coton, tapisserie, cuivre, fils de coton, papier de riz avec fortune. 15 x 25 cm à l’unité Mise en situation + Differentes étapes de la consultation et de l’écriture PROJET SOUTENU PAR INSTITUT INCLUSARTIZ ET LA VILLETTE Inspirées par le dialogue culturel des fortune cookies et la symbolique des cocotiers, ces noix de coco en coton fabriquées à la main contien- nent des messages ou des questions guidés par le Yi Jing. Elles s’in- scrivent dans une réflexion sur l’économie exotique et la fascination culturelle autour des tropiques, tout en invitant à des dialogues part- agés et une introspection. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 2/15 Gabriel Moraes Aquino : Award ARTAÏS Jeune Création https://artais-artcontemporain.org/gabriel-moraes-aquino-Award-artais-jeune-creation/ “Quelle est la couleur de la noix de coco? Lecture par un visiteur de cette fortune “D’où viennent les palmiers?” Visiteur porte une Fortune Coconut “Quel est le conseil pour demain? Exemple d’une fortune repondu avec le Yi Jing. Ce projet mêle performance, céramique et participation pour explorer les inter- sections entre savoirs vernaculaires et espaces institutionnels. Trois danseurs, vêtus de tenues issues des cultures urbaines, se déplacent à travers l’espace en générant des sonorités singulières, produites par les céramiques qu’ils transpor- tent dans leurs poches. Ces bruits intrigants attirent les visiteurs, les incitant à observer une danse qui occupe et transforme l’espace académique. La performance culmine avec la construction d’une installation collective sur place. Les céramiques, portées tout au long de la déambulation, sont attachées pour former un totem ou autel collectif. Ce totem est traversé par deux feuilles de palmier et surmonté d’une photo cousue sur un tissu prélevé d’une montagne historique du taoïsme, évoquant une quête spirituelle vécue par le groupe lors de l’ascension de cette montagne. L’installation devient ainsi une représentation matérielle des récits partagés. Une table basse en bois, placée devant le totem, accueille les contributions du public. Les experts de l’INHA sont invités à participer en rédigeant ou dessinant leurs impressions sur les mouvements observés. Ces contributions enrichissent l’installation d’une dimension collective et narrative, rassemblant gestes, sons et réflexions en une seule œuvre. NOS POCHES NOUS PROTÈGENT Installation construite et exposé après performance. + Les interprètes sur les couloir et salles de l’Institut National d’Histoire de l’Art + Dessins réalisés par les specta- teurs alors qu’ils observent et questionnent le mouvement des interprètes. Interaction des interprètes avec une des sculptures retrouvées dans leur poche. Dos de l’installation avec tirage et tissu provenant de la montagne Qingcheng Shan, taoïsme a été créé. Une performance-installation participative combine danse, sonorités et création d’un autel sur place. Trois interprètes, portant des céramiques dans leurs poches, déambulent et dansent en générant des bruits sub- tils. Ces céramiques, utilisées à la fin pour construire un totem collec- tif, sont assemblées autour de deux feuilles de palmier et d’une photo cousue sur un tissu provenant de la montagne où le taoïsme est né, symbolisant une quête spirituelle partagée. Une table basse en bois accueille les dessins et descriptions réalisés par les experts de l’INHA, intégrant leurs contributions dans un cercle de récits collectifs. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 3/15 PROJET SOUTENU PAR L’ASSOCIATION HEARTSTREET ET SHOEN FONDS 2024 Ce projet s’inspire du défilé militaire du 7 septembre 2020 au Brésil, maintenu malgré la pandémie par l’ex-président Jair Bolsonaro, exposant la tension entre fierté nationale et sécurité publique. Cette controverse résonne avec mon histoire familiale, marquée par des valeurs militaires et religieuses strictes. L’installation s’articule autour d’un uniforme en coton brut, que j’ai confectionné à la main à partir d’archives familiales. Suspendu par des aimants, cet uniforme symbolise à la fois rigidité et fragilité, évoquant une désertion symbolique et une quête d’émancipation. Des photographies de lieux parisiens rappelant le Brésil – le bâtiment Oscar Niemeyer, des restaurants, le consulat, l’Église Universelle, et une place portant le nom de ma ville natale – sont présentées avec des notes manuscrites et une au- torisation de tournage. Un court métrage retrace mon voyage pieds nus à travers ces lieux, mêlant silence et réflexion sur l’appartenance et l’héritage. Ce récit dialogue avec les tensions de mon histoire familiale : mon grand-père, ancien militaire de l’armée de l’air, a révélé dans ses dernières années, alors qu’il avait perdu l’usage de ses jambes, une sensibilité inattendue. À travers ses peintures et ses souvenirs de vol, il semblait aspirer à s’élever une dernière fois, comme s’il souhaitait voler à nouveau après la fin de sa vie. PARADE CRUE [Vue d’installation] Espacio Temporal, Pantin, France, 2020. Exposition collective d’artistes brésiliens visant à résister symboliquement contre le gouvernement Bolsonaro. Quelques notes prises lors de la déambulation + photos devant ou à l’intérieur de certains lieux associés au Brésil, découverts au cours de cette “parade” à Paris. [Extrait du film] Scène dans un restaurant brésilien à Paris. Un uniforme en coton brut, des photographies, des notes manuscrites et un court métrage composent une installation explorant les tensions entre puissance et vulnérabilité. À travers un voyage pieds nus à Paris, reliant des lieux évoquant le Brésil – restaurants, magasins, le consul- at, l’église universelle, le bâtiment d’Oscar Niemeyer, et même une place portant le nom de ma ville natale – l’œuvre interroge les récits personnels et nationaux, entre rigidité militaire et expression intime. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 4/15 PROJET EN COLLABORATION AVEC LES ÉCRIVAINS MIA COUTO ET VICTOR SQUELLA 2020 Amanhã Há De Ser Outro Dia — Espacio Temporal https://espaciotemporal.fr/amanha-ha-de-ser-outro-dia Film: https://vimeo.com/459189212 mot-de-passe: paradacrua Ce projet, réalisé en collaboration entre moi, l’artiste Nicolas Faubert, le musicien Richard Sears et de jeunes élèves de l’INJA, s’appuie sur des ateliers axés sur la sculpture de l’invisible. Ensemble, nous avons exploré le langage du toucher pour transformer les perceptions en sculptures traduisant des fragments de vie, des rêves et des récits personnels. Ces œuvres, au centre de l’installation, invitent les visiteurs à interagir par le toucher, déclenchant des enregistrements audio dans lesquels les élèves partagent leurs histoires. Ce processus interactif et sensoriel met en lumière la créativité des participants tout en invitant le public à une ex- périence immersive et émotive. Conçue dans le cadre des programmes éducatifs de la Bourse de Commerce – Pinault Collection et de l’INJA, cette initiative cherchait à créer un espace d’ex- pression collective où les élèves participaient activement au processus artistique. La musique de Richard Sears, intégrée à l’installation, enrichit cette collaboration en créant une symbiose entre sons, récits et formes sculpturales. Nicolas Fau- bert et moi-même avons accompagné les participants tout au long de ce projet, guidant une exploration tactile et narrative pour dépasser les limites habituelles des perceptions sensorielles. L’installation va au-delà de l’inclusivité : elle célèbre l’émancipation de ces jeunes, leur capacité à transformer leurs expériences en force créative, et le pouvoir du collectif dans l’art. Elle invite les visiteurs à repenser leurs propres perceptions sensorielles et à s’immerger dans une expérience qui valorise les récits individuels et les connexions humaines profondes. TEXTURE [Vue d’installation-performance] Restitution à la Bourse de Commerce Collection Pinault, 2023. Alexia, Gabriel et Deniz pendant l’atelier de sculpture à INJA, 2023. (Extrait du film-documentaire réalisé par Sabrina Jebari.) Anatoli interagit avec le visiteur (Takesada Matsutani) lors de la restitution à la Bourse de Commerce - Pinault Collection Cassandre, Anatoli et Chams pendant l’atelier de sculpture à INJA, 2023. (Extrait du film-documentaire réalisé par Sabrina Jebari.) Ce projet propose une installation multimédia composée de sculptures réalisées par des enfants avec différents degrés de cécité, traduisant leurs vies quotidiennes, leurs rêves et leurs récits. Activées par le toucher, ces œuvres déclenchent des enregistrements audio de leurs voix, offrant une expérience immersive qui célèbre non seulement l’in- clusivité mais aussi une forme d’émancipation sensorielle et narrative. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 5/15 PROJET SOUTENU PAR LA BOURSE DE COMMERCE - COLLECTION PINAULT ET L’INSTITUT NATIONAL DES JEUNES AVEUGLES 2023 L’événement sur le site de la Collection Pinault https://www.pinaultcollection.com/fr/boursedecommerce/restitution-de-projet-educatif Sol, sol, sol sur la tête propose une exploration multidisciplinaire de l’accéléra- tion rotationnelle terrestre, reflétant l’impact de ce phénomène universel sur nos perceptions culturelles, corporelles et environnementales. Cette « île » symbol- ique rassemble des œuvres interconnectées, des textes d’auteurs et autrices sur l’hybridation culturelle et l’émancipation, ainsi que des espaces dédiés à la détente et à la réflexion. Chaque élément contribue à créer un univers immersif et participatif où le visiteur est invité à s’immerger pleinement. Parmi les dispositifs, une sculpture hybride entre tapis de course et chaise longue incarne la tension entre effort et repos, tandis qu’une vidéo-installation illustre un corps en perpétuelle chute et relèvement, symbolisant la résilience humaine. Des fenêtres-écrans mettent en lumière la double vie de danseurs oscillant entre leur art et d’autres professions, renforçant l’idée de multiplicité et de transformation. Ces œuvres dialoguent avec des textes littéraires, des espaces de rencontre et des performances, tissant des récits qui reflètent les dynamiques d’accélération et d’hybridation de notre monde. Ce projet a bénéficié de collaborations avec de nombreux artistes et créateurs, notamment Nicolas Faubert, Farid Kati, Richard Sears, et d’autres performers. La- bellisé Olympiade Culturelle, Sol, sol, sol sur la tête a été présenté dans des lieux variés, comme la Bourse de Commerce, l’École des Beaux-Arts de Paris et l’Insti- tut National des Jeunes Aveugles, renforçant sa portée culturelle et artistique. En intégrant des rituels, des sons et des machines, cette installation invite à une immersion totale, où le corps du visiteur devient un élément clé de l’expérience. Elle interroge notre rapport au temps et au mouvement dans un monde marqué par une accélération constante, tout en célébrant la diversité, la résilience et l’hy- bridité. SOL SOL SOL SUR LA TÊTE [Vue de l’installation] Exposition des laureáts de la Bourse FoRTE #5, 2023. FRAC Île-de-France. Cet espace regroupe plusieurs dispositifs et objets. Bien que chaqu’un fonctionne de manière indépendante, ils co- habitent selon les principes d’accélération, de rotation et d’intersections. « FFEJ », 2023. une fenêtre, une approche multipliée et expérimentale du mouve- ment statique, où la voix et la danse de JEFFREY SAMBA LEVY se mêlent aux scènes de paysage, aux voyages à grande vitesse et aux activités humaines quotidiennes. « SOL Ardente » 2022. un objet hybride entre effort et paresse, entre tapis de course et chaise longue, pour devenir le cœur cinétique de cette espace Sol, sol, sol sur la tête est une installation immersive explorant l’ac- célération de la rotation terrestre à travers des œuvres multimédias, des sculptures interactives et des espaces de réflexion. Ce projet pro- pose un univers hybride, où les corps, les rituels, les sons et les ma- chines se rencontrent, créant un espace participatif où les visiteurs réinventent leur relation au temps, à l’espace et au mouvement. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 6/15 PROJET SOUTENU PAR LA REGION ÎLE-DE-FRANCE ET LE FRAC ÎLE-DE-FRANCE 2022 FoRTE #5 : expo des jeunes artistes en arts visuels soutenus par la Région https://www.iledefrance.fr/tous-les-evenements/forte-5-expo-des-jeunes-artistes-en-arts- visuels-soutenus-par-la-region L’installation se déroule dans un studio photo prestigieux du centre de Paris, transformé en un espace participatif et accessible. Plutôt que de présenter des œuvres conventionnelles, les artistes ont conçu un studio éphémère, construit avec des matériaux recyclés, d’anciennes œuvres d’art et des objets récupérés auprès des communautés des bidonvilles de la banlieue parisienne. Ce processus de création reflète les pratiques de récupération de ces communautés, inscrivant la scénographie dans une démarche symbolique et relationnelle. Au centre de l’installation se trouve un appareil photo en carton, conçu pour tromper l’œil des visiteurs. À première vue, ce dispositif semble purement ludique, mais il prend une fonction bien réelle en capturant de véritables portraits. Ces photos sont immédiatement imprimées par une œuvre technique située à prox- imité du siège central, créant un moment de surprise et de magie pour les partic- ipants. Cette dynamique transforme l’expérience en un échange interactif, où le processus photographique devient un geste collectif et inclusif. Les portraits ainsi réalisés sont affichés un à un sur les murs de l’espace, for- mant une fresque collective où les différences sociales s’effacent au profit d’une mémoire visuelle commune. Chaque visiteur, qu’il vienne d’une communauté mar- ginalisée ou d’un milieu privilégié, participe à cette archive collective, renforçant le message d’inclusion et de partage. L’installation interroge les dynamiques des espaces institutionnels et leur ac- cessibilité, tout en célébrant la résilience et la créativité des communautés représentées. En détournant la fonction initiale d’un lieu élitiste, elle offre un espace de rencontre et de surprise, où l’art et l’inventivité deviennent des outils de connexion humaine et de dialogue culturel. MURUNDU OUVERT [Vue de l’installation] Deux jeunes habitants du bidonville à Montreuil. Appareil photo en carton avec trépied en bois + Jérémie Danon avec Kiddy Smile + polaroïds des visiteurs ayant participé aux séances photo. Ensemble de polaroid prises pendant les séances photos la journée du vernissage Plutôt que de présenter des œuvres dans le prestigieux studio photo parisien qui accueillait l’exposition, cette installation transforme l’es- pace en un studio photo éphémère. Construit avec des matériaux recy- clés, des objets récupérés auprès des communautés des bidonvilles de la banlieue parisienne et d’anciennes œuvres d’art, ce projet reflète les pratiques de récupération utilisées pour bâtir leurs maisons. L’installa- tion invite des visiteurs, souvent exclus de tels lieux, à participer à une expérience collective et inclusive, où chaque portrait célèbre la diversi- té et la dignité. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 7/15 PROJET SOUTENU PAR ARTAÏS ART CONTEMPORAIN 2022 Exposition d’anniversaire Artais “pARTages” : Gabriel Moraes Aquino & Joana Zimmermann https://artais-artcontemporain.org/gabriel-moraes-aquino-joana-zimmermann/ Les panneaux-maison, au cœur de ce projet, symbolisent une appartenance no- made et intime. Décorés de mots liés aux expériences vécues dans chaque lieu, ils sont discrètement enfouis avant chaque départ, laissant une empreinte invisible mais durable dans le paysage. Répété dans plus de cinq pays et villes, ce geste trace un itinéraire personnel et universel de passage et d’attachement. Les photographies Back Home capturent des corps portant physiquement ces panneaux sur leur dos. En fusionnant la structure d’une maison avec la forme humaine, elles traduisent l’idée que le « chez-soi » réside dans le corps lui-même, un foyer mobile qui transporte les souvenirs à travers les déplacements. Pour rendre hommage à ces gestes éphémères, le projet se transcrit également dans des installations multimédia photographiques intitulées Passed Home. Ces œuvres documentent et recontextualisent les moments où les panneaux ont été enterrés, transformant ces actes intimes en récits visuels partagés. À travers ces installations, le public est invité à contempler la mémoire des lieux et la per- sistance des liens tissés avec eux. Des installations isolent aussi les panneaux-maison pour en faire des objets de ré- flexion. Ces espaces interrogent la réciprocité entre les corps et les lieux, révélant comment chaque espace habité devient un refuge temporaire pour les émotions et les expériences humaines. En inscrivant des récits intimes sur ces panneaux-maison, en les enterrant, puis en les transcrivant dans des œuvres visuelles, ce projet célèbre la mémoire et explore comment le temps, le corps et les espaces traversés redéfinissent l’idée de « chez-soi ». HOME MARK Passed Home I et Passed Home II Back Home II (Lisbonne), 2018, + Préparation pour un pèlerinage jusqu’à l’Île-Saint- Denis depuis les Beaux-Arts de Paris afin d’enterrer les œuvres. Moment juste avant d’enterrer une Home Mark à Hangzhou, Chine. Ce projet propose un témoignage de présence, né d’un corps migrant qui se déplace et s’adapte en permanence. Il réinvente l’idée de « chez- soi » comme une essence immatérielle, portée par le corps lui-même. À travers l’enfouissement de panneaux-maison inscrits de mots liés aux expériences intimes vécues dans plus de cinq pays et villes différentes, il célèbre le passage, les souvenirs et l’appartenance aux lieux tra- versés. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 8/15 2018-2021 Article “La terre pour maison” par Henri Guette https://yaci-international.com/fr/gabriel-moraes-aquino-la-terre-pour-maison/ La collaboration entre Gabriel Moraes Aquino et Nicolas Faubert se distingue par une synergie unique, où la diversité des capacités devient une force créative. Nico- las, vivant avec une cécité élevée, participe activement à la direction artistique, au tournage et au montage des films. Ensemble, ils ont développé des dispositifs et des techniques innovantes pour permettre une compréhension tactile et auditive des images et des séquences, ouvrant de nouvelles perspectives sur la création cinématographique. Dans Battle Piece : Part I, le duo explore la résilience de jeunes danseurs hip-hop dans un environnement urbain en transformation. Filmé à la Fondation Fiminco, le projet mise sur une immersion sensorielle totale, avec un écran incurvé et un cercle de linoléum qui amplifient la proximité entre le public et les danseurs. Sans sous-titres, le film s’appuie sur le langage universel des gestes et du mouvement pour transmettre les récits d’appartenance et de libération personnelle. Nouvelle Pangée, deuxième volet de la série, capture l’énergie vibrante des battles de danse dans une arène circulaire. Les échanges intenses entre danseurs re- flètent la force collective et l’éphémère des rencontres artistiques. Le regard part- agé entre Gabriel et Nicolas enrichit la narration, équilibrant la précision visuelle et une sensibilité amplifiée aux rythmes et aux mouvements. Les épisodes à venir élargiront cet univers : Odyssée : La danse comme langage visuel et outil d’exploration identitaire à tra- vers le style, des costumes conçus comme des armures. Résonance : Les interactions entre le corps et les fréquences sonores, explorant les limites des réactions physiques et émotionnelles. BATTLE PIECE (films) (film) Battle Piece : Part I + installation-arène Nouvelle Pangée au Musée d’Art et d’Histoire Paul Eluard. 2024 (film) Battle Piece : Nouvelle Pangée au centre d’art AKTE à Pforzheim, Allemagne. 2024 Les films de Battle Piece sont le fruit d’une collaboration unique entre Gabriel Moraes Aquino et Nicolas Faubert, qui, malgré une cécité élevée de plus de 90%, codirige le projet, du tournage au montage. À travers des dispositifs et techniques alternatives, cette approche réinvente le processus créatif pour capturer la danse et l’art contemporain comme langage universel. Avec Battle Piece : Part I et Nouvelle Pangée, la série explore des récits de résilience, de mouvement et de communauté, tout en ouvrant la voie à de nouveaux épisodes prometteurs. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 9/15 PROJET SOUTENU PAR OLYMPIADES CULTURELLES, FONDATION FIMINCO, DEPAR- TEMENT SEINE-SAINT-DENIS ET MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE PAUL ELUARD 2022-2024 Battle Piece : part I lien: https://vimeo.com/717300331 mot-de-passe: battle Battle Piece II : Nouvelle Pangée lien: https://vimeo.com/1025728340 mot-de-passe: battle Au centre de Nouvelle Pangée se trouve une arène circulaire, conçue pour accueil- lir des battles all styles. Entourée de sculptures en céramique devenues trophées, cette installation capture l’énergie collective et célèbre la diversité culturelle. Chaque trophée, remis aux vainqueurs, symbolise non seulement une victoire per- sonnelle mais aussi l’esprit communautaire qui émane de ces rassemblements. Dans Battle Piece : Odyssée, la danse se mêle aux arts visuels et à la mode. Les costumes, réalisés pour huit danseurs invités lors des Olympiades culturelles de Seine-Saint-Denis en 2024, incarnent le concept de l’imago – le stade final de transformation d’un insecte. Ces armures symboliques, créées en collaboration avec des artistes et des marques internationales, explorent les frontières entre performance et vêtement. Chaque costume devient une extension de l’identité des danseurs, traduisant leurs histoires et leurs rêves dans un langage visuel univer- sel. L’installation et ses activations transforment la danse en un art vivant, où le mouvement, les costumes et les trophées dialoguent pour raconter des récits de transformation et d’émancipation. En mêlant art contemporain, culture urbaine et diversité, Battle Piece invite à une célébration collective de l’identité et de l’ex- pression à travers le corps et le mouvement. BATTLE PIECE (installations) [vue de l’installation-arene] Nouvelle Pangée, l’arène exposé dans un garage a la Goutte d’or, Paris. Exposition “Garage Band” par HATCH, 2022. Trophées-ceramiques qui encerclent l’arene. + Costume-armure pour Battle Piece : Odyssée. Battle Piece : Nouvelle Pangée - Le Battle All Style au Musée Paul Elaurd, 2024 L’installation-arène Nouvelle Pangée transforme un espace circulaire en un lieu de dialogue entre art contemporain et culture urbaine. Ac- tivée par des battles de danse, elle inclut des trophées en céramique et des costumes spécialement conçus, symbolisant la transformation et l’identité. Ces événements célèbrent la danse comme langage universel et outil de connexion culturelle. PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 10/15 De nouveaux talents artistiques envahissent un garage désaffecté à l’initiative du duo Hatch https://www.numero.com/fr/art/exposition-garage-band-hatch-romain-vicari-maria-apple- ton-leo-fourdrinier Battle piece, une œuvre à découvrir au Musée Paul-Eluard https://seinesaintdenis.fr/actualite/culture-patrimoine/exposition/Battle-piece-une-oeuvre-a-decou- vrir-au-Musee-Paul-Eluard/ PROJET SOUTENU PAR OLYMPIADES CULTURELLES, FONDATION FIMINCO, DEPAR- TEMENT SEINE-SAINT-DENIS ET MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE PAUL ELUARD 2022-2024 La série Vulkans explore les interactions entre forme, lumière et récit, conçue lors de la résidence de l’artiste à Niki Residency, Hanovre. Constituée de neuf sculp- tures murales en céramique, cette installation évoque des formes volcaniques, robustes et fragiles, représentant des paysages intérieurs et extérieurs liés aux notions d’immigration et d’adaptation. Chaque sculpture abrite des figures imprimées sur plexiglas, découpées au laser, éclairées par des ampoules à l’intérieur des formes volcaniques. Ces images, tirées de photographies capturées avec un appareil Mamiya 120 mm et produites au Hafven Makerspace, traduisent les observations de l’artiste en tant qu’étranger à Hanovre. Elles révèlent des scènes liées à la mobilité, l’affection et les rituels lo- caux, examinant les tensions entre attachement et transformation dans un nouvel environnement. L’illumination des figures, modulée par la lumière et l’interaction des visiteurs, reflète la fragilité des souvenirs. Ce jeu entre apparition et disparition engage le spectateur dans une réflexion sur la manière dont nous naviguons entre intimité et étrangeté, et sur la construction d’un sentiment d’appartenance. Bien que la série actuelle comporte neuf sculptures, Vulkans est un projet évolu- tif. Basée sur un corpus de plus de 100 photographies prises durant la résidence, elle continue d’explorer les liens entre formes sculpturales, figures lumineuses et récits personnels, offrant une réflexion intime et universelle sur les environne- ments que nous traversons et les expériences qui façonnent nos identités. VULKANS Vue de l’installation avec 9 Vulkans lors de l’exposition Parad “eyes” Fractal Odyssey au centre d’art AKT Pforzheim, Allemagne. 2024 Vue intérieure des deux Vulkans, d’un décapsuleur à motif tropical et du nou- vel ami péruvien Gandhi, footballeur et père de Mariyam Composée de neuf céramiques murales évoquant des formes vol- caniques, cette installation multimédia intègre des figures photo- graphiques imprimées sur plexiglas et découpées au laser. Illuminées par des ampoules, elles apparaissent et disparaissent avec la lumière, symbolisant l’éphémérité des souvenirs. Créée en Allemagne, l’œuvre explore le déplacement, l’adaptation et les récits personnels PORTFOLIO GABRIEL MORAES AQUINO 2024 11/15 Exposition Parad”eyes” Fractal Odyssey https://akate.de/en/exhibitions/parad-eyes-fractal-odyssey/ PROJET SOUTENU PAR AKT PFORZHEIM ET NIKI RESIDENCY 2024 Chaque coupe de cheveux est associée à une action spontanée réalisée par la personne qui reçoit la coupe : fumer une cigarette, regarder un match de football, appeler sa mère, chanter, tenir des pancartes, se regarder dans un miroir, peindre des portraits, lire, manger du gâteau, écrire des bannières, broder, discuter en portugais, admirer des objets précieux, faire défiler des contenus sur un téléphone portable ou simplement ne rien faire. Documenté par la photographie et la vidéo, le projet capte des instants de vul- nérabilité, d’authenticité et de complicité. Il s’agit d’un dialogue visuel où la coupe de cheveux devient un prétexte pour explorer la relation entre deux individus à travers un moment partagé. Initialement développé à Hangzhou dans une salle de classe transformée en atelier vivant, Friendly Hair Cut s’est étendu à Suzhou, attirant des passants, des buveurs de thé et de nouveaux participants, faisant de chaque séance une micro-performance. Le p