Nous voici à jouer au sabacc avec Pash & Mathus, parce que le premier a fui le jour de son mariage, quand il a découvert le visage de sa femme. Visiblement ça a vexé la mariée, sa famille aussi, et nous voilà à devoir jouer pour une dette d ’ honneur ... Son ex beau-frère nous a montré une photo, elle a certes un sourire carnassier, mais pas de là à faire fuir quelqu ’ un ! Moi, je comprends cette question d ’ honneur. J ’ aime bien Pash mais au moins, il aurait pu tuer la mariée, prétextant qu ’ elle avait essayé de lui manger son âme. Mais Pash, c ’ est un peu la famille, et sa famille, on la défend ! Avec un peu de chance ça va partir en baston générale. Au 1 er tour : Mathus gagne, je n’y comprends rien, ça chauffe dans ma tête. Pash gagne aussi, il rafle la mise. Normal, je crois que c ’ est le seul qui sait vraiment comment ça se joue. Au 2 ème tour : je perds tout, ce jeu est nul, ça n’a aucun sens, je prends à boire , de toutes façons si je force trop je vais commencer à avoir des vertiges. Pash multiplie l’argent, 150 crédits d’un coup ! Enfin, il nous dit 150 crédits, mais je le vois en glisser certains dans sa manche ... Au 3 ème tour : les deux comparses gagnent, Mathus ridiculise les pirates aguerris, se targuant d ’ un petit « nananinanère ». Sûrement un dialecte local ... 4 ème tour : Gideon veut parier du solide, il en a marre de parier dans le vide. Mathus parie Oskara, je ne comprends pas ce qui lui est passé par la tête ... ou alors elle s’est pariée seule... Gideon voudrait me parier , non mais il rêve lui, je suis un Wookie libre, ni Dieu ni Maître, Pash propose le vaisseau à la place et... ... C’e st Oskara qui part avec lui !! OSKARA, REVIENS Je ne peux pas agir, sauter pour la sauver, ils sont trop nombreux, ça va laisser trop de sang, c ’ est difficile à retirer après ... Mathus tente le tout pour le tout, le vaisseau contre Oskara, qui semble prendre un certain plaisir dans sa nouvelle situation... avant de se fair e rattraper par les appétences de bondage de Gidéon ! La voici saucissonnée à côté de lui, un sourire ... satisfait ( ?) sur son visage. Mathus bidouille les cartes et finit par sortir une quinte flush royale par alliance, avec la tête de la sœur de Gidéon à la place de la Reine. C ’ est fort. Apparemment c’est quand même rare, mais tout ce que je vois c’est qu’Oskara est désenchaînée, même si je se ns une pointe de déception dans son visage quand l’étreinte se dessert ! Elle s’en va en susurrant quelque chose à l’oreille de son maître, lui mordillant le lobe. Beurk. Mathus se targue d’être le meilleur joueur de ce coin de la galaxie et s’en va, sur un air d e Jojo. Je ne sais pas ce que c’est mais il m’a dit que c’était ça ce bref mouvement de main et cet arrêt dans l’encadrure de la porte. Tout ça c’est compliqué, mais Oskara est sauvée (enfin, le voulait elle ??) alors ON BOIT. Un verre, un second, j’en commande trois de plus, et c’est Oskara qui arrive, voulant aller voir Gideon. Je ne juge pas, mais tout de même, si elle préfère sa compagnie, qu ’ elle le dise ! Oskara arbore son regard malicieux, plein d’envie à l’idée de retourner voir son maître d’une minute. Elle lui fait un gringue d’enfer, laissant ses nattes glisser le long de son torse et... Et la voici qui parle encore de parier son corps. Gideon, en revanche, sait reconnaître un poil bien entretenu et tente la flatterie avec moi. Il me parle d’exposant Gamorée n, de combat dans l ’ arène ... Qu’est - ce qu’un marchand aurait à faire contre moi dans l’arène ?? Mais quand on me parle de combat, je ne dis jamais non ! Ça parlotte, ça parlotte, ça se flatte, ça tente de faire des massages d ’ épaules, m ais rien n’avance ! « BON ALORS, QUAND EST- CE QU’ON S’TAPE BORDEL » Oskara tente de négocier mon adve rsaire, j’entends Mathus qui joue derrière. Le voici accro à ce jeu de mort comme Pash à l ’ argent ! Malgré tous les efforts d’Oskara, Gideon se retire en disant « ça ma chérie, ça sera la surprise » De l’action, enfin ! Mathus me fait une révision de mon équipement, je m ’ étire un peu. Le combat contre « Mimosa » s’ organise, la foule est en délire, je rentre dans l’arène. Au passage, je demande à un garde Gamoréen si Mimosa a de la famille, des amis proches, que je puisse moi-même leur porter le message une fois le combat terminé. Ce dernier rit dans sa bajoue et me dit que je n ’ en ressortirai pas vivant. Un peu vexé, je lui pari un verre dans le bar, ce qu ’ il accepte en riant. Je rentre, la foule scande « MI MO SA, MI MO SA », j ’ entends mes comparses en com-link parier sur ma victoire. C ’ est toujours plaisant. Je m ’ avance dans l ’ arène, perds le signal avec mes compagnons, quand débarque, en grandes pompes, un rancor, encouragé par une foule au bord de la folie. Mais on ne trompe pas mon œil expert, celui-ci est certes plus gros que ceux qu ’ on trouve d ’ ordinaire dans les arènes, mais sa peau n ’ est pas belle. Il doit y avoir un problème avec son alimentation, le soigneur entendra de mes nouvelles ! Le rancor, sûrement intéressé par la marque de mon savon, me charge. Je connais la manœuvre , je la pratique, alors dès que la bête pose un de ses imposants poings au sol, je prends appuie dessus et je cours le long de son bras, arrivant vers sa tête et d ’ un coup d ’ un seul, ma lame Ryyk passe au travers de sa carotide. La bête s ’ écroule, le silence se fait. Je soulève la tête de la bête, brandissant mon trophée à la foule, qui explose de joie. « BRAWL ICK, BRAWL ICK » Gngngn je m ’ appelle pas comme ça, mais là encore ils sont trop nombreux, ça ferait trop de sang à nettoyer. Alors que je cherche où se trouve la « surprise » (un rancor, c ’ est l ’ entrée, non ?), les grilles s ’ ouvrent de part et d ’ autre, et laissent apparaître trois bêtes. Ça, c ’ est « minou ». Il a le poil duveteux et souriait beaucoup. Il sautait partout, ça me faisait mal à la tête alors je l ’ ai tué en premier. Ça, c ’ est un Reek. Par respect pour notre proximité de nom, je le laisse courir dans l ’ arène, il a l ’ air d ’ en avoir besoin. De toute façon il n ’ est pas dangereux. Ça, c ’ est Saloperie. Je taille, je taille, mais ses patounes ne me permettent pas de l ’ escalader, pire que ça, elles sont suffisamment épaisses pour que je ne puisse pas tailler une échelle à même sa chair. Elle me met des coups, j ’ ai mal, ma tête est embrouillée par la rage. Il faut que je finisse vite avant d ’ être en surcharge. Mais le temps passe, rien n ’ avance, ça m ’ agace d ’ autant plus et alors que je commence à me dire qu ’ il faudrait peut-être que je change d ’ approche, j ’ entends Pash me dire « la fête est finie, on rentre ». Ça, c ’ est le signal qu ’ ils ont fait des bêtises, ou qu ’ on leur cherche des noises, alors je me mets en route vers la sortie, quand je croise un Gamoréen qui me court droit dessus. Dans le doute, je lui mets un coup de lame pendant ma course et il tombe. Sa tête me dit quelque chose, bah, tant pis. Saloperie lui file des coups aussi, nous sommes liés à jamais, elle et moi, et je lui lance un regard qui en dit long « nous réglerons ça plus tard, Saloperie ». Je rejoins Pash, nous courrons dans les couloirs, croisant Mathus qui chantonne un « je me bats en arrière-plan, je me bats en arrière-plan » alors qu ’ il joue à chat avec deux gardes. Il appelle ça être « méta ». C ’ est un humain un peu bizarre des fois ... On finit par croiser Oskara, éconduite, qui ne cesse de vociférer « Gidéooooooooon, mon pognoooooooooon » Mathus retourne voir un bookmaker, je l ’ accompagne. J ’ en profiterai pour trouver le soigneur, j ’ ai deux mots à lui dire ...