COMMUNIQUE DE PRESSE Frontignan, le 03/10/2025 Souffrance au travail : le silence n’est plus tenable Le 21 septembre 2025, Mediapart publiait un article glaçant sur la souffrance au travail au Conseil régional d’Occitanie. On y découvrait notamment le témoignage d’ une agente expérimentée, connue à Frontignan pour son expertise et son engagement , aujourd’hui brisée par le harcèlement, les pressions et l’abandon de sa hiérarchie. Ce qui choque, au-delà du contenu de l’article, c’est l’assourdissant silence qui règne depuis sa parution. Ni la municipalité actuelle, ni son maire Michel Arrouy, ni le président de l’Agglomération Loïc Linares n’ont trouvé un mot pour exprimer leur soutien ou leur indignation. Pourtant, chacun ici se souvient du rôle décisif de cette agente dans le dossier de la dépollution de la Mobil. Sa compétence, couronnée d’un doctorat, avait permis de faire avancer Frontignan bien au- delà de ce que certains osaient espérer. Alors une question se pose, pour la Région est-elle allée si loin dans sa compétence, si loin dans son souci de transparence, que certains n’ont pas trouvé d’autre issue que le harcèlement pour la réduire au silence ? Comment comprendre que ceux qui l’ont côtoyée pendant tant d’années se taisent aujourd’hui ? L’ancien maire n’était-il pas averti de sa situation ? Le maire actuel et le président de l’Agglomération ne le savaient-ils pas ? Et pourtant, rien. Ce silence ressemble moins à de l’oubli qu’à une soumission au Parti socialiste régional et à sa présidente Carole Delga , comme si la loyauté de parti valait plus que la dignité d’une femme au travail. Et d’ailleurs à Frontignan aussi les signaux de mal-être chez les agents communaux sont bien réels. Si rien n’est dit, si rien n’est fait, que faut-il attendre ? D’autres victimes ? Un drame ? Je me désole de voir la ville tourner le dos à l’une de ses fonctionnaires qui a beaucoup fait pour elle. Où sont passés l’égalité femmes-hommes, le respect au travail, la dignité humaine ? Quand nos élus cesseront-ils de se cacher derrière le silence et de trahir les grands principes qu’ils affichent ? Et que tout le monde comprenne une chose : cette Frontignanaise n’est pas un cas isolé. D’autres agents souffrent, d’autres se taisent et d’autres paient au prix fort la lâcheté de leurs supérieurs. Quoi qu’il en soit, elle symbolise un système de management brutal qui détruit des carrières et brise des vies. Frontignan La Peyrade mérite mieux que cette honte. Thibaut CLÉRET VILLAGORDO Thibaut Cléret Villagordo Thibaut Cléret Villagordo Thibaut Cléret Villagordo