NA BXARA MĀXA Grammaire simplifiée Langue artificielle créée dans le cadre d’un exercice d’idéolinguistique Dernière modification le 26/11/2025 Par Louis Farrotain 1 / 36 TABLE DES MATIERES Avant-propos ........................................................................................................................................ . 3 PHONETIQUE ......................................................................................................................................... . 4 Inventaire phonémique ......................................................................................................................... . 5 Prosodie ................................................................................................................................................ . 7 Phonotaxe ............................................................................................................................................. . 8 MORPHOSYNTAXE ............................................................................................................................. . 12 Structure d’actance ............................................................................................................................. . 13 Système nominal ................................................................................................................................ . 15 Système adjectival ............................................................................................................................... 19 Système numéral ................................................................................................................................ . 20 Système verbal ................................................................................................................................... . 21 Le verbe « être » .................................................................................................................................. 25 Système pronominal ........................................................................................................................... . 28 GRAMMAIRE ......................................................................................................................................... 31 Typologie syntaxique ......................................................................................................................... . 32 Notre Père ............................................................................................................................................ 33 Lexique ................................................................................................................................................ 34 2 / 36 Avant-propos [ Par souci de temps, il m’est apparu impossible de continuer de travailler sur le présent projet en raison de mes études universitaires qui deviennent, bien que tout à fait passionantes, très chronophages. La grammaire présentée ici est donc incomplète. Il reste tout de même possible de réaliser quelques phrase, plus ou moins complexes. La célèbre prière du Notre Père est d’ailleurs présentée à la toute fin du présent document, afin de voir à quoi ressemble un vrai texte en māxa. J’aurais bien évidement aimé pouvoir produire plus d’éléments, décrire plus de phénomènes syntaxiques, en somme, donner une véritable personnalité au māxa, mais il me faudra malheureusement m’arrêter ici. Il est possible que j’en reprenne le travail plus tard. ] Immédiatement après mon inscription sur le forum, j’ai décidé de m’atteler à la création d’une toute nouvelle idéolangue afin de voir si j’avais suffisement d’astuce pour produire quelque chose de correct en peu de temps. Voyons ce travail un peu comme un auto-baptême d’intégration à ce véritable symposium linguistique qu’est l’Atelier. La langue présentée ici n’a donc pas de but artistique, communicatif ou philosophique : elle est un simple exercice linguistique. Cet exercice me semblait nécessaire, non seulement parce que l’on ne s’exerce jamais assez, mais aussi parce que je voulais tenter de comprendre certains phénomènes qui me paraissaient jusqu’alors trop obscurs ; et quoi de mieux que de s’exercer pour comprendre ? Je n’ai en effet pas de formation de linguiste, et bien que je crois commencer de correctement assimiler le grec ancien et le latin grâce à mes études universitaires, il n’est évidement pas aisé de saisir de telles langues dans leur totalité. Inutile de dire que tenter de produire, pour quelqu’un comme moi, une langue dont les fonctionnements ne sont pas véritablement indo- européens est tâche difficile. Je pense cependant avoir réussi. En outre, il me semble important de préciser que certains aspects de la langue choisis m’apparaissent, et cela de manière évidemment subjective, particulièrement emprunts d’une laideur certaine ; aussi le défi d’inventer quelque chose que l’on apprécie peu rend le travail d’autant plus pénible. Ne pas avoir à me focaliser sur l’aspect esthétique, cependant, m’a permis d’avancer plus vite que je ne l’aurais pu si le beau eût été au centre du propos. Comme je l’ai dit, donc, il s’agit ici d’un exrercice linguistique pur et simple. Rien d’autre. Les choix qui ont été faits en terme de phonétique, morphologie, syntaxe ou procédé verbal ne reflettent en rien mes propres goûts. L’utilisation de consonnes éjectives, par exemple, était quelque chose de tout à fait inhabituel pour moi. Il est également important de noter, je crois, que, le présent papier décrivant un simple exercice d’idéolinguistique, la totalité des règles grammaticales explicant les divers fonctionnements du māxa n’st pas répertoriée ici. Il faudrait en effet bien plus qu’une simple grammaire simplifiée afin de dépeindre les fonctionnements les plus intrinsèques d’une langue, qu’elle soit naturelle comme artificielle. 3 / 36 Je concluerai cet avant-propos en remerciant ceux qui m’ont souhaité la bienvenue pour leur chaleureux accueil. J’ai vraiment hâte d’en apprendre plus sur les diverses langues créées par vous tous ! Car après tout : s tude, non ut plus aliquid scias, sed ut melius 4 / 36 5 / 36 PHONETIQUE 6 / 36 Inventaire phonémique Les phonèmes sont retranscrits entre deux barres obliques avec le système de l’édition révisée de l’alphabet phonétique international (2020). La manière dont ces sons sont ensuite latinisés est indiquée entre crochets. Par exemple, la nasale vélaire / ŋ/ s’écrit [y]. La répartition des phonèmes sera abordée plus tard, dans la section phonotaxique. ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Consonnes Consonnes pulmoniques Bilabiales Labiodentales Alvéolaires Vélaires Occlusives /b/ [b] /d/ [d] /g/ [g] Nasales /m/ [m] /n/ [n] /ŋ/ [y] Rhotique /r/ [r] Fricatives /f/ [f] /v/ [v] /s/ [s] /z/ [z] /x/ [h] /ɣ/ [x] Consonnes éjectives Bilabiales Labiodentales Alvéolaires Vélaires Occlusives /p’/ [bx] /t’/ [dx] /k’/ [gx] Fricatives /f’/ [fx] /s’/ [sx] /x’/ [hx] Voyelles Monovoyelles courtes Antérieures Centrales Postérieures Fermées /i/ [i] /u/ [u] Mi-ouvertes /ɛ/ [e] /ɔ/ [o] Ouvertes /ä/ [a] 7 / 36 Monovoyelles longues Antérieures Centrales Postérieures Fermées /i:/ [ī] /u:/ [ū] Mi-fermées /e:/ [ē] /o:/ [ō] Ouvertes /ä:/ [ā] Diphtongues Premier élément Diphtongue /ä/ /äi/ [ai] ; /äu/ [au] 8 / 36 Prosodie Le māxa est à une langue à accent tonique et hauteur. La position de l’accent tonique est déterminée par la présence de consonne éjective et la longueur de la première voyelle d’un mot. Ainsi lorsqu’un mot commence par un éjective, le première syllabe est accentuée : [bxara] - /ˈb’ ärä/. Les monosyllabiques, par exemple, ne sont eux pas accentués : [na] /nä/. En plus de cet accent tonique, donc, le māxa possède un accent de hauteur, qui se déclenche à chaque fois qu’une syllabe porte une voyelle longue. Lorsque cela se produit, la syllabe qui suit se trouve alors devenir porteuse d’un accent secondaire. Ainsi, la transcription pohonétique correcte de māxa sera donc : / ˈmäː ˌɣä/ [māxa]. ↗︎ ↘︎ Il n’y a pas d’exception à ces règles. Si elles peuvent donc paraître déstabilisante à l’oreille européenne, il est cependant assez rapide de les maîtriser correctement. 9 / 36 Phonotaxe Principe de séquençage sonore Point primordial afin de déterminer ce qui est possible ou non en terme de constructions lexicales, le séquençage sonore (ou hiérarchie sonore) classe les consonnes par intensité crescendo , de l’attaque à la voyelle, puis decrescendo de la voyelle à la coda. En māxa, il est le suivant (où E = éjective) : E-P-F-N-L- V -L-N-F-P-E En pratique, cependant, il n’y a en réalité que peu de groupes consonantiques acceptés. Etant donné leur quantité réduite, il est possible d’en établir la liste, affichée plus bas. Remarques phonotaxiques : • En terme de construction syllabique, il est à noté que les consonnes éjectives ne peuvent se trouver qu’à l’attaque d’une syllabe. Seul le /s’/ échappe à cette règle, puisqu’il peut se trouver en position intervocalique. Il ne peut cependant jamais se trouver en coda, comme les autres éjectives. • La fricative /s/ est la seule consonne à échapper au séquençage hiérarchique sonore, puisqu’elle peut se trouver dans des groupes consonantiques dont les éléments la succédant peuvent-être d’une intensité sonore plus faible, et ce, même en position d’attaque. C’est le cas par exemple des groupes consonantiques /s b b/ et /sf b r/. A noter que, de manière générale, les éléments consituant un groupe consonantique n’intéragissent pas les uns sur les autres : ce n’est pas parce que le /s/ est une consonne sourde que la suivante le sera également. Le groupe consonantique est donc bien /sb/ et non /sp/ par exemple. • Les diphtongues /ai/ et /au/ ne peuvent se trouver qu’à l’intervocalique et jamais ailleurs. • Comme toutes les consonnes (exceptées les éjectives) peuvent se trouver dans n’importe quelle position, certains mots peuvent paraître étranges à l’oreille européenne. C’est le cas par exemple du phonème /ŋ/ qui peut se trouver en attaque comme en coda (exemple : / ŋɔsäŋ/ [ yosay], « de l’arbre » GEN ). Ce phénomène est tout à fait courant en māxa. Constitutions syllabiques Le māxa a recours à une multitude de constructions syllabiques pour former ses mots. Ces constructions étant nombreuses (pouvant aller du simple C-V au rarissime C-C-C-V-C-C-C-V- C-C), elles ne seront pas citées ici. Il convient cependant de noter que les substantifs, adjectifs, et verbes sont très souvent des mots se terminant par une syllabe fermée, tandis que les pronoms et mots-outils tels que les prépositions se terminent quant à eux par une syllabe ouverte. 10 / 36 Groupes consonantiques à deux éléments Premier élément Groupe Position Attaque Intervocalique Coda /b/ /b bm/ O X X /b br/ O O X /d/ /d bn/ O X X /d br/ O O X /g/ /g bŋ/ O X X /g br/ O O X /m/ /m b b/ X O X /m b r/ O O X /m b f/ X O O /m b s/ X O O /m b x/ X O O /n/ /n bd/ X O X /n br/ O O X /n bf/ X O O /n bs/ X O O /n bx/ X O O /ŋ/ /ŋ b g/ X O X /ŋ b r/ O O X /ŋ b f/ X O O /ŋ b s/ X O O /ŋ b x/ X O O /r/ /r b b/ X O O /r b d/ X O O /r b g/ X O O /r b m/ X O X /r b n/ X O X /r b ŋ/ X O X 11 / 36 /r b f/ X O O /r b s/ X O O /r b x/ X O O /s/ /s b b/ O O O /s b d/ O O O /s b g/ O O O /s b m/ O O X /s b n/ O O X /s b ŋ/ O O X /s b r/ X O X /s b f/ O O X /s b x/ O O X Groupes consonantiques à trois éléments Premier élément Groupe Position Attaque Intervocalique Coda /m/ /m b sr/ X O X /n/ /ns b r/ X O X /ŋ/ /ŋ b sr/ X O X /r/ /rs b f/ X O X /rs b x/ X O X /s/ /sf b r/ O O X /sf b x/ O O X 12 / 36 MORPHOSYNTAXE 13 / 36 Structure d’actance La structure d’actance (ou l’alignement morphosyntaxique) du māxa, sera abordée dans ce chapitre de morphosyntaxe et non plus tard dans celui concernant la grammaire, bien qu’elle relève de la typologie. Relativement complexe à comprendre pour la plupart des locuteurs de langues indo-européennes, il semblait en effet primordial d’aborder sa structure avant de traiter du reste, tant elle est importante. Le māxa est dit a ergativité scindée . Cela signifie qu’il se comporte tantôt comme une langue nominative-accusative (comme le latin), tantôt comme une langue ergative-absolutive (comme le basque). La scission, ou la façon dont est déterminée la structure d’actance appropriée, relève de l’aspect exprimée par le verbe. Il en existe deux : l’accompli qui correspond à une structure nominative-accusative, et inaccompli qui entraînera l’utilisation de la structure ergative-absolutive. Cette notion est absolument primordiale. En effet, le māxa ne possède que deux cas correspondant au sujet et à l’objet malgré sa structure double : l’ergatif ( ERG ) correspond au sujet des verbes transitifs, tandis que l’absolutif ( ABS ) correspond à l’objet (= COD) des verbes transitifs et au sujet des verbes intransitifs lorsque la structure d’actance est de type ergative-absolutive (= aspect inaccompli). Lorsque la structure est de type nominative-accusative (= aspect accompli), alors l’ergatif correspond au sujet (quelque soit la nature transitive ou intransitive du verbe), tandis que l’absolutif correspond à l’objet. Comme ces cas grammaticaux, et par conséquent les marques morphologiques (en māxa, des désinences) restent les mêmes quelque soit la structure, la marque aspectuelle du verbe est d’autant plus importante : c’est elle qui sert de repère En outre, comme les langues ergatives et les langues nominatives traitent les diathèses passives de manière complètement opposées, c’est justement l’opposition entre voix antipassive et vrai passif qui permet de clairement observer l’ergativité scindée du māxa. Comme le but n’est pas ici de confondre le lecteur en explications traitant de points trop complexes, il est inutile de rentrer pour l’instant plus en détail. Ci-dessous, toutefois, une phrase que le lecteur pourra garder en tête afin de tenter, tout au long de la lecture de cette grammaire, de comprendre les fonctionnements liés à la nature scindée de la structure d’actance : • Na bxere sxi er resuhas txu r ūrgas → la femme ne mange pas, bien que, elle , elle ait dormi. 14 / 36 Alors que le pronom personnel (emphatique) sxi est utilisé avec un verbe intransitif ( resuhas ), son cas est à l’ergatif (tout come « la femme » na bxere ) et non à l’absolutif (où il serait sxin ) en raison de l’aspect accompli du verbe qui déclenche donc une structure nominative-accusative. Le sujet est bien au cas ergatif malgré le fait que le verbe soit intransitif. Même chose à la voix antipassive : • Ne bxer en rūrgis → la femme est mangée. → structure ERG-ABS : -en , la désinence de l’absolutif marque ici le patient devenu sujet à la voix passive. Comme la structure est ergative, il garde la marque morphologique de la voix active. C’est la conjugaison de la diathèse (anti)passive de rūrgis qui permet d’exprimer la voix passive. Ce procédé antipassif typique des langues ergatives. • Na bxer e rusuhis → la femme est endormie. → structure NOM-ACC : -e , la désinence de l’ergatif marque cette fois-ci le sujet du verbe intransitif « rusuhis ». Alors que la conjugaison anti(passive) est toujours présente sur le verbe, c’est l’ergatif qui marque cette fois-ci le sujet du verbe : la structure est bien devenue nominative- accusative. 15 / 36 Système nominal NB s = ERG-ABS → lorsque la structure d’actance est de type ergative-absolutive s = NOM-ACC → lorsque la structure d’actance est de type nominative-accusative ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Cas, genres, et nombres Le substantif māxa se décline en cas, genre, et nombre via l’ajout d’une désinence sur le radical : le mot « bxere » ( ERG ), femme , est composé de bxer, et de sa désinence -e Les cas sont au nombre sept : • Ergatif : cas du sujet des verbes transitifs (s = ERG-ABS ), des sujets de tous les verbes (s = NOM-ACC ), et de l’attribut du sujet. • Absolutif : cas du COD des verbes transitifs (s = ERG-ABS ) / (s = NOM-ACC ), du sujet des verbes intransitifs (s = ERG-ABS ), et du sujet des verbes transitifs à la voix antipassive (s = ERG-ABS ). • Vocatif : cas de l’apostrophe. • Génitif : cas du complément du nom. • Datif : cas du COI et de certaines autres fonctions syntaxiques. • Ablatif : cas du mouvement dans le temps ou dans l’espace (CC) ; c’est le cas avec lequel le plus de prépositions sont utilisée. • Locatif : cas du lieu où l’on est (CC). Il utilise lui aussi un certain nombres de prépositions, bien que moins que l’ablatif. Les genres sont quant à eux au nombre de deux : animé et inanimé. Attention : bien qu’ils renvoient a des réalités biologiques, certains noms, notamment les personifications de la nature, sont animés au lieu d’être inanimé. Le māxa a quatre nombres grammaticaux : • Singulier • Pluriel : lorsque l’on consièdre plus de cinq éléments • Duel : lorsque l’on consièdre des éléments allant par deux. Surtout très usité pour les paires naturelles (bras, jambes, yeux, etc.) • Paucal : lorsqu’on l’on se trouve en présence de trois à cinq éléments. Il correspond au déterminant indéfini « quelque » dans « quelques femmes mangent ». 16 / 36 Morphologiquement, le substantif māxa est donc décliné via l’ajout d’une désinence. Il n’existe que deux groupes : celui des animés, et celui des inanimés. Une fois les deux paradigmes appris, il est possible de décliner la totalité des noms existant en māxa. Ces paradigmes sont donc les suivants : Cas ANIME bxere, femme INANIME yosa, arbre Singulier Pluriel Duel Paucal Singulier Pluriel Duel Paucal ERG bxer e bxer ev bxer em bxer evu yos a yos ab yos am yos aba ABS bxer en bxer enf bxer ens bxer enfu yos am yos amf yos ams yos amfa VOC bxer esa bxer esav bxer esad bxer esav u yos amba yos amba b yos amba d yos amba ba GEN bxer om bxer omf bxer oms bxer omf u yos ay yos ayh yos ays yos ayha DAT bxer i bxer iv bxer ivey bxer ivu yos e yos eb yos ebey yos eba ABL bxer is bxer isd bxer isg bxer isdu yos er yos erd yos erf yos erda LOC bxer iy bxer iyh bxer iyf bxer iyhu yos erh yos erg yos ers yos erga Le māxa possède également des articles (uniquement définis), placés avant le nom qu’ils déterminent : na bxere → la femme. Ils ne s’accordent qu’en cas et en nombre : na yosa → l’ arbre. Il existe certaines particularités, comme celle du génitif enclavé, mais elles seront abordées plus tard dans la section traitant de la grammaire à proprement parlé. De plus, comme on le verra plus tard, les verbes existent également à un mode dit « nominal » : c’est celui qui permet de les nominaliser. Une fois substantivés, ils se déclinent de la même manière que n’importe quel nom. Ainsi « marg » ( manger ) devient « mārg » au mode nominal, et donne donc « mārga » ( ERG ) : nourriture . Na bxara māxa, la bonne parole ou par extension la façon correcte de s’exprimer , vient donc du verbe « max » ( parler ) nominalisé en « parole », « māxa ». 17 / 36 Les articles définis sont donc les suivants : Cas Singulier Pluriel Duel Paucal ERG na ina ona una ABS ne ine one une VOC gxera igera ogera ugera GEN say isay osay usay DAT me ime ome ume ABL se ise ose use LOC xa ixa oxe uxe 18 / 36 19 / 36 Système adjectival En māxa, l’adjectif ne s’accorde qu’en cas avec le nom auquel il renvoit. Il est le plus souvent placé entre l’article et le substantif qu’il qualifie : na hare bxere → la grande femme Il existe deux paradigmes adjectivaux : l’un renvoyant aux adjectifs désignant des caractéristiques observables de manière empirique (c’est le cas de « hare »), l’autre étant utilisé pour les adjectifs renvoyant à des concepts abstraits (bxara, bon, bonne ). Les premiers sont donc appelés adjectifs concrets , tandis que les autre sont appelés abstraits Adjectifs concrets Cas Désinence hare, grand ERG har e ABS har en VOC har esxe GEN hare y DAT har es ABL har er LOC har erh Adjectifs abstraits Cas Désinence bxara, beau ERG bxar a ABS bxar an VOC bxar esxa GEN bxar ay DAT bxar as ABL bxar ar LOC bxar arh 20 / 36